Après une année achevée à une sixième place inhabituelle pour Ferrari, l'écurie la plus titrée de la Formule 1 sera-t-elle meilleure en 2021? « C'est très difficile à dire », indique Charles Leclerc samedi au deuxième jour des essais d'avant-saison à Bahreïn.

Q: Avant le premier Grand Prix ici à Bahreïn le 28 mars, sentez-vous que Ferrari est mieux armée que l'an passé ?

R: « C'est très difficile à dire très honnêtement, parce qu'on ne pousse pas encore la voiture au max. Mais j'ai une première sensation qui est assez positive. La maniabilité est assez bonne, la balance de la voiture est assez bonne sur les longs runs. Ensuite on verra comment on poussera la voiture un petit peu plus à la limite dans les runs qualif' pour la juger. La voiture est une évolution de celle de l'année dernière. On est assez limités cette année avec le règlement technique, donc on a essayé d'améliorer les faiblesses et pour l'instant la balance de la voiture semble assez bonne. Pour la performance pure, c'est trop tôt pour en parler ».

Q: Quelle leçon tirez-vous des deux premiers jours d'essais pour l'instant, avant le troisième et dernier jour dimanche ?

R: « On a appris du passé, et pour ma troisième année chez Ferrari, je commence à comprendre qu'il ne faut pas avoir d'avis après les essais hivernaux parce qu'à chaque fois que j'avais un avis, souvent c'était l'opposé (qui se déroulait ensuite dans la saison, ndlr), donc pour l'instant je me concentre juste sur le job et on verra à la première course. Je suis toujours de nature très optimiste donc j'attends la première course avec impatience avec, au fond de ma pensée, l'envie que ça se passe bien ».

Q: Comment se passe la collaboration avec votre nouveau coéquipier Carlos Sainz Jr, transféré de McLaren ?

R: « Super bien ! On a plus ou moins le même âge (23 pour Leclerc, 26 pour Sainz, ndlr), on a beaucoup rigolé, on a passé beaucoup de temps ensemble à Maranello pour bosser sur la voiture. Et en plus de ça, et c'est encore plus important, on pousse dans la même direction niveau voiture, on a besoin des mêmes choses pour aller vite, ce qui n'est pas toujours le cas entre deux pilotes. On a besoin d'une voiture assez similaire, pour l'instant, donc c'est positif ».

Propos recueillis en zone mixte au circuit de Sakhir.