BUDAPEST, Hongrie – Ceux, et ce, qu'il faudra surveiller pendant le Grand Prix de Hongrie, 12e manche de la saison 2018 de Formule 1, disputé dimanche sur le circuit du Hungaroring, à Budapest.

 

La prolongation de Ricciardo chez Red Bull 

Il ne fait désormais guère de doute que Daniel Ricciardo, qui répète qu'il veut être fixé sur son avenir avant la trêve estivale, prolongera en 2019 avec Red Bull, son écurie depuis 2014, faute de place chez Mercedes et Ferrari. La confirmation tombera-t-elle en Hongrie, selon ses souhaits? Ce serait un poids en moins pour l'Australien, un temps négligé pour le titre mais bien peu en vue depuis sa deuxième victoire de la saison à Monaco fin mai. Après un départ en fond de grille (Allemagne) et deux abandons sur casse mécanique (Autriche et Allemagne), celui-ci attend patiemment de voir sa chance tourner. Heureusement, le tracé hongrois est réputé mieux convenir aux caractéristiques de sa monoplace.

Les rumeurs de transferts

Le mercato estival des pilotes bat son plein avec son lot de rumeurs plus ou moins fantaisistes qui valent à la période le surnom de « silly season » (saison loufoque ou idiote) en anglais. Autosport évoque un départ de Lance Stroll de Williams, en grande difficulté, vers Force India, à qui les moyens financiers du Canadien feraient le plus grand bien. Il prendrait le baquet du Français Esteban Ocon, que l'on croit en partance pour Renault où il remplacerait l'Espagnol Carlos Sainz Jr, que Motor Sport magazine voit rejoindre McLaren. Plutôt qu'un remplacement pur et simple chez Ferrari du vétéran finlandais Kimi Räikkönen par le jeune monégasque de Sauber Charles Leclerc, la rumeur évoque désormais un échange en bonne et due forme entre les deux équipes. L'avenir chez Haas de l'inconstant Français Romain Grosjean est toujours incertain et le Polonais Robert Kubica est toujours à la recherche d'une place de titulaire, huit ans après son dernier GP.

Les consignes d'équipe

En Allemagne dimanche dernier, Ferrari et Mercedes ont clairement donné leurs premières consignes d'équipe, favorisant sans surprise Sebastian Vettel et Lewis Hamilton contre Kimi Räikkönen et Valtteri Bottas, même si le patron des Flèches d'argent, Toto Wolff, a assuré ensuite que « si Valtteri avait été premier, nous aurions agi de même » et protégé le Finlandais. Alors, décisions ponctuelles ou amenées à se reproduire? Le GP de Hongrie pourrait être un bon indicateur. L'an dernier, Räikkönen, bien que plus rapide, n'avait jamais obtenu l'autorisation de prendre la première place à son coéquipier. Hamilton, lui, avait pu doubler Bottas pour tenter de revenir sur les Ferrari. N'y parvenant pas, il avait élégamment rendu sa troisième place à son équipier, comme il s'y était engagé.

« Aucune décision n'a été prise me plaçant dans une position différente de Lewis », a en tout cas de nouveau affirmé le Finlandais jeudi. « À ce point dans la saison, je ne crois pas que nous avons besoin de consignes d'équipe », a abondé le Britannique.

Leclerc face aux contrariétés

Révélation de 2018, la recrue Charles Leclerc doit faire face à ses premières déconvenues. S'il s'est placé dans le top 10 des qualifications pour la troisième fois en quatre courses en Allemagne, il n'a pu faire mieux que 15e à l'arrivée après un tête-à-queue et un mauvais choix de pneumatiques sous la pluie. Lors du GP précédent, en Grande-Bretagne, il avait dû abandonner à cause d'une roue mal fixée. En Autriche avant ça, il avait reculé de cinq places sur la grille pour un changement de boîte de vitesses. « Nous avons régulièrement réalisé de bonnes performances dans les dernières semaines et nous allons continuer sur cette lancée pour terminer la première moitié de la saison sur une note positive », exhorte-il avant le rendez-vous hongrois.