Vous êtes-vous déjà demandé quelle était la meilleure façon d’aborder les montées à vélo? Êtes-vous obligé de lever le pied en haut des montées parce que vous êtes trop essoufflé? Il existe plusieurs façons de monter les côtes et cela dépend du dénivelé. Assis ou debout? La question se pose. Voici quelques astuces pour être efficace selon le type de montée.

Assis

Lorsque vous êtes dans une montée de type faux plat, c’est-à-dire qui est légèrement en pente, c’est l’endroit idéal pour rester assis et monter en puissance. C’est très important de choisir le bon braquet. Si vous utilisez une cadence trop basse, vous allez créer une demande énergétique très grande au niveau musculaire et cela pourrait vous nuire tout au long de votre entraînement. Trop musculaire trop tôt dans la sortie, occasionne une fatigue prématurée et peut même aller jusqu’à causer des crampes dans les jambes en fin de randonnée.

De l’autre côté, si vous utilisez une cadence trop élevée, vous allez risquer de faire monter le rythme cardiaque prématurément et surutiliser le système cardiorespiratoire. Cela va créer un stress et une fatigue au niveau du cœur qui peinera à fournir suffisamment d’oxygène aux muscles. Pour un maximum d’efficacité, gardez votre cadence entre 75 et 85 RPM (révolutions par minute) dans les montées.

Si vous voulez maximiser votre puissance, mettez vos mains sur le dessus du guidon et utilisez vos bras pour tirer le guidon vers vous à chaque coup de pédale. Assurez-vous de continuer de changer le braquet, même si vos mains sont dans cette position. Ainsi, vous allez être doublement efficace en utilisant vos jambes et vos bras. Attention! Assurez-vous tout de même de rester stable au niveau du haut du corps tout au long de la montée.

Debout

Avez-vous déjà entendu l’expression : « Pédaler en danseuse »? Alberto Contador, vainqueur du Tour de France, jadis pouvait utiliser cette technique pendant de nombreux kilomètres sans le moindre signe de fatigue. Dans le cas qui nous intéresse, monter debout/en danseuse, peut s’avérer être très utile lorsque la pente est raide. Par exemple, si vous êtes dans une région où votre parcours est parsemé de montées courtes et pentues, ce sera plus rentable énergétiquement parlant de se lever debout pour les affronter.

Idéalement, on se lève debout sans accélérer et on se rend jusqu’en haut de cette façon. Ensuite, on se pose sur la selle lorsqu’on est de retour sur le plat. Attention! Se lever debout peut demander une dépense énergétique plus grande si vous n’avez pas l’habitude. C’est pourquoi il est conseillé de s’exercer pour en venir à être efficace debout sans pour autant partir à l’attaque. C’est un aspect qui ne se maîtrise pas du jour au lendemain.

Lorsque vous êtes debout, c’est important de placer vos mains sur les cocottes du guidon pour avoir accès aux leviers de vitesses. Il ne faut surtout pas avoir peur de changer de braquet lors des ascensions où vous serez debout. C’est tout à fait normal d’enlever ou d’ajouter de la tension en fonction du terrain qui varie constamment, mais il faut s’assurer de le faire en douceur pour ne pas abîmer le dérailleur.

Alterner

Et voilà, maintenant que vous maîtrisez ces deux façons de faire, vous voilà prêts à utiliser les deux techniques précédentes au sein d’une même montée. Alterner de la position assise à la position debout se fait lorsque vous avez une longue montée qui comporte des sections plus plates et des sections plus abruptes. La clef est de regarder loin devant afin de voir le terrain ou le dénivelé qui s’en vient. Ensuite, on choisit le braquet et la position en conséquence.

Lorsqu’il y a une section plus pentue, c’est bien de se lever debout jusqu’à ce que le terrain s’aplatisse à nouveau. Dès que vous sentez la tension se relâcher sous vos pédales, vous pouvez réduire votre braquet et vous asseoir en utilisant la technique assise telle que mentionnée dans le premier paragraphe. La même chose s’applique par la suite, c’est-à-dire que lorsque la pente s’accentue à nouveau, préparez-vous à vous lever debout pour quelques secondes. Attention! Gardez toujours en tête que les transitions sont très importantes et il est crucial de choisir le bon braquet.

En ce sens, au pied de la bosse, vous allez transitionner du plat vers la montée, donc si vous avez à passer du gros au petit plateau, il est bon de le faire à ce moment pour ne pas étouffer les jambes avec une mauvaise cadence. Ce petit détail vous fera épargner un maximum d’énergie. C’est la même chose lorsque vous serez au sommet de la montée. Avant de remettre le gros plateau, assurez-vous d’avoir suffisamment de vitesse.

Vous êtes maintenant prêt pour tous les types de montées!

 

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