Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept... Les Alouettes n'ont pas moins de sept quarts-arrières sous contrat. Malheureusement pour l'organisation montréalaise, aucun ne semble être pour le moment la solution à long terme.

« Nous pouvons avoir huit quarts. Nous en choisirons trois, quatre ou cinq pour commencer la prochaine saison. Nous continuerons de regarder les joueurs que nous jugeons talentueux. Nous allons les inviter au mini-camp. Et nous inviterons ensuite les meilleurs au camp d'entraînement », note le directeur général et entraîneur-chef des Alouettes, Jim Popp

Ce dernier est critiqué pour ne pas avoir été en mesure de trouver un digne successeur à Anthony Calvillo. En plus, les Alouettes n'ont gagné que deux de leurs sept matchs avec Popp à la barre de l'équipe. Son prédécesseur, Tom Higgins, montrait une fiche de trois victoires et cinq défaites au moment de son congédiement. Mais Popp n'en a rien à faire des critiques.

« Je ne fais pas ce travail pour être populaire. Je fais ce que j'ai à faire. Que les gens soient d'accord ou non, c'est pour ça que je suis payé. C'est ce que le propriétaire veut que je fasse. C'est mon travail, je vais le faire », insiste-t-il.

Pour souhaiter mettre fin à leur séquence de quatre défaites, les Alouettes espèrent que Kevin Glenn sera bien épaulé. Dimanche dernier, les receveurs ont laissé tomber leur quart-arrière en échappant plusieurs passes qui auraient pu faire la différence dans le match.

« Je suis déçu pour notre groupe de vétérans. Nous sommes les responsables. Jim Popp nous a rassemblés pour une raison. Nous devons mener le groupe de receveurs au succès. Kevin Glenn a fait des passes que nous aurions dû attraper », reconnaît le vétéran S.J. Green.