MONTRÉAL - Après un premier quart laborieux, l’attaque des Alouettes a pris son envol pour se moquer des Lions de la Colombie-Britannique et la formation montréalaise pourra se reprendre dimanche prochain face aux Tiger-Cats à Hamilton en finale de l’Est.
En l’emportant par l’écrasant pointage de 50-17 face aux Lions de la Colombie-Britannique, les Alouettes ont donc freiné à trois leur séquence de revers éliminatoires et ils présentent maintenant un dossier de 5-4 en demi-finale de l’Est depuis leur renaissance en 1996.
Le discours du coach
Les Lions avaient fait planer la menace que Travis Lulay pourrait être inséré dans la rencontre, mais ce ne fut pas le cas car il se sentait pas assez confortable après l'échauffement. C’est plutôt Travis Partridge qui est venu en relève tard au troisième quart. Par-dessus le marché, les Lions ont écopé de plusieurs pénalités coûteuses – et on pourrait dire stupides – durant le match. Ils n’ont pas bien gagné à Montréal depuis 2010.
On irait jusqu’à dire que les Lions ont complètement perdu le contrôle en deuxième demie laissant les Alouettes filer vers le triomphe incluant un jeu complètement raté tout près de leur zone des buts.
« C’est difficile, mais c’est comme mourir un petit peu de perdre un match éliminatoire et surtout de cette façon », a même osé dire Benevides.
À une victoire de la grande finale
Décidément, tout a fini par cliquer dans ce match pour les Oiseaux, mais Higgins ne pouvait guère en déceler la raison.
« Si je pouvais le savoir, on le reproduirait chaque fois ! Mais notre semaine de préparation a été excellente et notre quart-arrière continue de progresser plus il s’entraîne. Il fait aussi confiance à ses receveurs et il gagne les matchs, ça demeure le seul critère pour évaluer un quart-arrière », a répondu l’entraîneur.
Selon quelques informations, l’arrivée de plusieurs amateurs a été retardée puisque que le trajet des navettes de transport a été affecté par la manifestation en appui à Radio-Canada.
Un deuxième quart déterminant
Le premier quart a été plus que tranquille alors que le seul point est survenu sur un simple des Alouettes. La défense montréalaise a cependant affiché ses couleurs sans tarder.
Les Alouettes croyaient sans doute marquer leur premier touché tôt au deuxième quart après l’interception de Brown, mais Crompton a été victime du même sort deux jeux plus tard. Green a finalement réussi son touché après une punition coûteuse des Lions annulant une autre interception.
Ce fut ensuite autour de Carter de marquer quelques jeux après une autre gaffe des Lions qui ont écopé d’un mouchoir pour rudesse alors que les Alouettes se dirigeaient vers un placement.
Au tour de Jerald Brown
Au retour de la demie, Éric Deslauriers a produit un gain appréciable et Rutley a enchaîné avec trois solides courses menant au premier touché de Marsh. Rutley a ensuite complété une séquence amorcée par une interception de Woods et une longue passe vers Green.
Marsh a ajouté son deuxième majeur quelques minutes plus tard après une énième erreur des Lions.
Limité à un rôle très réduit, Chris Rainey a pu se faire valoir au dernier quart et il en a profité pour filer sur 64 verges pour le sixième touché de son clan. Brown a ajouté le septième touché en récupérant un échappé de Stefan Logan pour traverser le terrain.
« Ça n’arrive pas très souvent, mais j’étais content de l’obtenir parce que j’aurais dû réussir un touché plus tôt dans le match. Je suis seulement content d’avoir pu marquer pour mon équipe et si Chip (Cox) n’avait pas stoppé leur retour juste avant, je n’aurais jamais pu marquer ce touché », a souligné Brown.
Les Lions sont parvenus à enfiler deux touchés en fin de partie, mais il était déjà beaucoup trop tard.