Vingt-six matchs sans marquer, c’est long. Surtout quand on a le talent pour le faire, quand on a connu une saison de 18 buts à son année recrue et que l’entraîneur te donne toutes les chances de t’en sortir. Vingt-six matchs, c’est une éternité pour Artturi Lehkonen.

« Ce n’est pas facile, a avoué Lekhonen. Je veux marquer. Je ne regarde pas le passé et je me concentrer sur le prochain match. »

Que se passe-t-il dans la tête du timide joueur finlandais âgé de 23 ans? A-t-il perdu sa confiance? Est-ce que le stress commence à l’envahir?

« Il y a un peu de stress, a ajouté Lekhonen. Je réalise que je tiens mon bâton un peu trop serré. Je dois mettre cette situation de côté. »

Ce qui le réconforte dans cette léthargie, c’est l’appui de ses coéquipiers.

« J’ai aussi traversé une léthargie à l’attaque, a rappelé son compatriote Joel Armia. Il faut rester positif. Arturri a des chances. Il va marquer et j’ai confiance en lui. »

« Il doit travailler fort et prendre des tirs au but, a conseillé Andrew Shaw. Il obtient des chances de marquer. Une fois que ce but arrivera, il pourra poursuivre sa production offensive. »

« C’est bien d’avoir le support de mes coéquipiers, a concédé Lekhonen. Je veux quand même marquer. Je dois relaxer et me concentrer à jouer mon type de match. »

Son manque de productivité l’a relégué au quatrième trio depuis cinq matchs, soit depuis le retour au jeu de Paul Byron. Ça ne veut pas dire pour autant qu’il a perdu la confiance de Claude Julien.

« Nous avons quatre bons trios », a constaté Lekhonen. Ce n’est pas important sur quel trio je suis. Chaque trio compte sur d’excellents joueurs. »

Lekhonen a retrouvé ses compatriotes Jesperi Kotkaniemi et Armia lors de l’entraînement en raison de l’absence de Byron, qui souffre d’un virus. Carey Price a aussi pris congé d’entraînement, lui qui sera le gardien partant face aux Rangers de New York vendredi. Il s’agira d’un 13e match consécutif pour Price.