À partir de la saison 2018-2019, Carey Price sera parmi les joueurs les mieux payés de la LNH. Le gardien deviendra donc du même coup le plus haut salarié de l'histoire du Canadien. Il gagnera plus de 10 millions par saison. Il a signé cet été une prolongation de contrat de 8 ans et 84 millions de dollars.

«On a identifié que le joueur de franchise est Carey Price. C'est un joueur exceptionnel. Tous les joueurs de haut niveau dans ce métier sont payés à leur juste valeur. », a dit Marc Bergevin après la signature de son plus récent contrat.

Price est donc le joueur le plus riche à avoir endossé le maillot bleu-blanc-rouge, mais où se classe-t-il statistiquement par rapport aux autres gardiens de la glorieuse histoire du Canadien? Plusieurs plateaux sont à sa portée cette saison.

Le numéro 31 est présentement 3e au chapitre des victoires en saison régulière avec 270 gains. À moins d'une catastrophe, il dépassera Patrick Roy au 2e rang du club, lui qui en compte 19 de plus pour un total de 289. Price pourrait aussi atteindre le plateau des 300 victoires en carrière advenant 30 gains cette saison. Avec 314 victoires en 556 matchs, Jacques Plante trône au sommet du classement chez les portiers tu Tricolore.

Seulement 2 gardiens ont disputé plus de matchs que Price avec le Canadien. S'il évite les blessures graves, le cerbère trônera au sommet de cette catégorie sous peu. Seulement trois gardiens ont disputé plus de 500 matchs dans l'uniforme Bleu-Blanc-Rouge. Price en a joué 509, alors que Roy a participé à 551 rencontres contre 556 pour le légendaire Plante.

Au chapitre des jeux blancs, Price en compte 39 et il peut espérer dépasser Ken Dryden au 3e rang de l'histoire de l'équipe avec sept blanchissages cette saison. Il est cependant loin des 58 réalisés par Plante et encore plus des 75 réussis par George Hainsworth entre les années 1927 et 1937.

Les chiffres le démontrent, Carey Price fait partie des meilleurs gardiens de l'histoire du Canadien. Il y a cependant une statistique où le compteur demeure à 0, celle du nombre de Coupe Stanley. C'est le seul trophée qui manque à son impressionnante collection.