SOMMAIRE

MONTRÉAL – Il y a le Canadien qui joue bien et le Canadien qui joue mal. Dans un match drôlement important, c’est la mauvaise version du club montréalais qui s’est présentée. 

De quoi frustrer les partisans et l’entraîneur-chef Dominique Ducharme. 

« On a eu ce qu’on méritait, c’est tout. On ne méritait pas de gagner », a convenu Ducharme sans détour. 

La prestation du CH ne s’explique nullement par une surprise provoquée par les visiteurs. Les Flames de Calgary n’ont qu’une identité et elle cause des ennuis au Tricolore. Depuis le retour de Darryl Sutter, les Flames ont gagné les trois confrontations durant lesquelles Montréal n’a marqué que trois fois... 

Le problème, c’est que le Canadien s’enlise trop souvent quand l’opposant parvient à imposer son style. La vitesse montréalaise peut causer des ravages, mais il faut pouvoir renverser la vapeur pour la déployer. Ça ne se produit que trop rarement cette saison. À preuve, le Canadien a une fiche de 2-10-5 quand l’opposition s’inscrit au pointage d’abord.

« Le support, c’est une forme de compétition. C’est l’engagement que tu y mets », a rappelé Ducharme. 

On doit également parler des mises au jeu que les Flames ont dominé avec un taux de réussite de 60 %. Malheureusement, Ducharme a reconnu que les jeunes centres du Canadien ne peuvent pas tout assimiler les trucs du métier en quelques semaines. 

Et pour ceux qui voudraient expliquer le manque de cohésion par l’arrivée de nombreux joueurs et d’un nouvel entraîneur, Jeff Petry a répondu ainsi. 

« On a eu amplement de temps pour comprendre le système. C’est notre responsabilité d’exécuter le tout. C’est mental, on doit se concentrer sur notre identité et toujours se rabattre là-dessus. On doit trouver cette constance, surtout avec les gros matchs qui s’en viennent. »

Ce qu’ils ont dit 

« On doit tous être sur la même longueur d’onde. Quand ça ne fonctionne pas, c’est quand un joueur ne l’est pas. Je trouve que c’est là qu’on manque de constance. On était un peu déconnectés dans notre jeu », a blâmé Petry. 

« À peine deux ou trois équipes parviennent à être très constantes. Chaque partie est difficile. Quand on passe trop de temps dans notre zone, ça devient plus éprouvant. On doit travailler là-dessus et ça va nous préparer pour les séries », a indiqué Brett Kulak.  

« On savait quel genre de match ce serait, mais notre partie n’a tout simplement pas été assez bonne. Ils sont bons pour bloquer nos lancers, on peine à ce que la rondelle se rende au filet », a constaté Nick Suzuki. 

« Quand notre niveau de compétition est élevé et qu’on utilise notre rapidité, peu d’équipes peuvent tenir le coup contre nous. Mais quand ce n’est pas le cas, ça nous fait très mal. Nos jeux en zone offensive sont une grande partie de notre identité. Quand on n’a pas la rondelle, c’est difficile de prendre notre erre d’aller », a admis Suzuki.

ContentId(3.1387007):Les mauvais départs, le fil conducteur des défaites
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1386998):Flames : le plomb de Noah Hanifin ouvre la marque face au Canadien (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1387000):Flames : au tour de Mark Giordano de profiter de l'écran (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo

 

ContentId(3.1387001):Canadiens : Brett Kulak appuie l'attaque et est récompensé avec son premier but en plus de deux ans (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1387005):Flames : Josh Leivo ajoute un but d'assurance face au Canadien (LNH)
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1387006):L'Antichambre : Les manchettes des experts
bellmedia_rds.AxisVideo
ContentId(3.1387008):Canadiens : ça va vite pour certains vétérans comme Shea Weber et Eric Staal (L'Antichambre)
bellmedia_rds.AxisVideo