Après sa courte, mais néanmoins essentielle victoire de lundi à Tampa Bay, le Canadien a complété un mois de décembre atroce sur une note plus atroce encore.

Un non-sens!

Michel Therrien a convenu que la transition était inexistante mardi soir dans le sud de la Floride. C’était évident. Il a louangé le travail des Panthers qui le méritaient aussi j’en conviens.

Mais il ne pourra accepter encore longtemps que son équipe offre des contre-performances comme celle de mardi. Je comprends le coach de peser ses mots afin d’éviter de perdre le respect de ses joueurs. Particulièrement de ses vétérans qui sont d’ailleurs ses pires joueurs en ce moment.

Mais avant longtemps, il devra sévir à l’endroit des Subban, Pacioretty, Desharnais, Plekanec, Eller et autres prétendus leaders qui ne lui en donnent pas assez. Il devra en garder un ou plus au banc histoire de les fouetter un brin ou deux.

Surtout qu’à la lumière des contre-performances de mardi, ce n’est pas le nombre de cibles qui lui manquera si Michel Therrien décide de serrer la vis d’un tour ou deux.

L’entraîneur-chef du Canadien a été très patient jusqu’ici. Il a offert beaucoup de congés d’entraînement au lieu de brandir le fouet. Mais là, une dose d’autorité semble nécessaire. Car la complaisance affichée dans les défaites fait plus mal que les défaites elles-mêmes.

Il est encore beaucoup trop tôt pour paniquer. C’est vrai. Sans Carey Price, sans Brendan Gallagher et avec Daniel Carr comme meilleur marqueur au mois de décembre – ça vous donne une idée de la panne offensive –, le Canadien est toujours deuxième dans la division Atlantique.

Je veux bien.

Mais avec deux, trois, voire quatre matchs de plus de jouer que tous ses adversaires qui sont actuellement en lice pour les séries, qui sont encore bien loin, ou se battent pour y entrer, le Canadien n’a plus que quatre points d’avance sur les Devils du New Jersey qui eux sont neuvièmes au classement… et exclus des séries.

S’il n’y a pas encore lieu de paniquer, il serait grand temps de commencer à s’inquiéter.