MONTRÉAL – Ça n’arrive pas souvent, mais ce n’est jamais plate quand David Savard marque un but.

Le 28 décembre, contre le Lightning de Tampa Bay, Savard avait intercepté une tentative de sortie de zone à la ligne bleue adverse, avait déjoué nul autre que Victor Hedman en ramenant la rondelle sur son revers puis avait battu le gardien Maxime Lagacé d’un tir vif. Son but donnait au Canadien, alors dévasté par la COVID-19, une avance tard en troisième période contre les champions en titre de la coupe Stanley.

St-Louis et le directeur général Kent Hughes ont tous deux été cités depuis leur embauche respective au sujet de leur volonté de compter sur une équipe rapide. Il ne s’agit pas d’un critère auquel devait répondre Savard lorsque l’administration précédente lui a offert un contrat de quatre ans l’été dernier, mais il se voit néanmoins cadrer dans la nouvelle identité du CH.

« Ce n’est pas juste le patin qui va faire que tu joues rapidement sur la glace et je pense que je vais m’adapter un peu au système de jeu, a-t-il plaidé. On va voir où ça va aller et s’ils décident de me garder pour mon contrat. C’est sûr que j’espère rester ici, je suis bien ici, On a eu un début de saison difficile, mais on voit que cette équipe a du talent. On est capable d’être compétitifs contre n’importe quelle équipe et je veux en faire partie. »

Deux prometteurs défenseurs, Justin Barron et Jordan Harris, sont arrivés dans l’organisation cette semaine. Un autre, Kaiden Guhle, les y rejoindra dès l’an prochain. Ces jeunots sont destinés à prendre le poste de Savard dans un avenir pas si lointain. Mais dans la période tampon nécessaire à toute bonne transition, ce dernier pourrait être le mentor idéal.

« Il faut que tu aies des vétérans, a dit St-Louis samedi. Tu as des jeunes qui s’en viennent, il faut qu’ils soient encadrés par des bons vétérans. C’est ça, Savvy. »