MONTRÉAL - L'électrochoc Brendan Gallagher a ranimé le duo Desharnais-Pacioretty, mardi. Le pugnace Gallagher n'a garni sa fiche que d'une passe dans la victoire décisive de 6-2 du Canadien. Mais David Desharnais et Max Pacioretty n'ont pas hésité à lui accorder une bonne partie du mérite pour leur réveil à l'attaque.
« Tout le monde adore jouer avec lui. Il est infatigable, il n'arrête jamais, a affirmé Pacioretty. Sa hargne en échec-avant nous permet d'avoir une fraction de seconde additionnelle pour faire des jeux. On se sent un peu mal à l'aise de le voir patiner comme un déchaîné, mais bon, c'est lui la recrue », a-t-il ajouté à la blague.
Wild 2 - Canadiens 6
« Ç'a été une belle victoire d'équipe », a-t-il déclaré.
Revenant au trio de Desharnais, l'entraîneur a souligné que Desharnais avait élevé son niveau de jeu d'un cran au cours de la dernière semaine.
« Il est plus compétitif, avec les résultats qu'on voit. Ça ne ment pas. Nous avons apporté des changements aux trios afin de les piquer au vif et de créer une bonne cohésion. Ç'a été bénéfique pour l'équipe. »
Desharnais a dit voir venir le déblocage depuis quelques matchs, mais il avait hâte que ça se traduise par des points à sa fiche.
« Ça fait du bien. D'avoir eu le même trio pendant tout le match, ç'a aidé. L'entraîneur n'a pas eu besoin de faire des changements parce que ça allait bien. »
Le patineur de Laurier-Station a fait remarquer que Pacioretty et lui n'avaient pas évolué ensemble tant que ça depuis le début de la saison, pour diverses raisons.
« Max et moi avons joué ensemble pendant longtemps. Il arrive que ça prenne plus de temps avant de recréer une bonne entente. Ç'a bien fonctionné ce soir. Nous devons bâtir sur cette performance. »
Passer de la parole aux actes
Pacioretty a minimisé l'importance des propos qu'il a tenus la veille, quant au style de jeu que préconise le Tricolore, quand on lui a demandé s'il s'était offert une soirée de trois buts afin d'appuyer son analyse.
« Wow! Je ne sais pas trop quoi vous répondre, a-t-il dit, surpris. Il y a des raisons pour lesquelles une équipe ne connaît pas de succès. Je me demande pourquoi la pression serait plus forte que sur moi. Je ne sais pas où vous voulez aller avec cette question. »
Therrien a réitéré qu'il n'était pas préoccupé par la disette de l'équipe à l'attaque.
« Je ne paniquais pas parce que nous faisions de bonnes choses sur la glace. Dans ce temps-là, on sait que tôt ou tard ça va finir par débloquer. Tout ce que je demandais aux joueurs, c'était de ne pas tricher à l'attaque parce qu'on s'enfonce davantage quand on triche afin de se sortir d'une mauvaise passe offensivement. »