MONTRÉAL - Depuis deux jours, le mot « pause » revient régulièrement dans le giron du Canadien de Montréal. Mardi matin, l'entraîneur-chef Martin St-Louis et l'attaquant Alex Belzile, à leur façon, ont voulu rappeler qu'elle ne commencera que mercredi.

Cette pause, c'est celle qui précède le week-end du match des étoiles et qui, dans le cas du Tricolore, s'étendra jusqu'au 9 février, jour de la prochaine séance d'entraînement à Brossard.

En attendant, St-Louis, Belzile et les autres joueurs du Canadien tenteront de prendre leur revanche face aux Sénateurs d'Ottawa ce soir au Centre Bell, trois jours après un cinglant revers de 5-0 au Centre Canadian Tire.

Le Tricolore cherchera aussi à mettre fin à une série de trois défaites et signer une première victoire depuis le 21 janvier, alors qu'il avait défait les Maple Leafs de Toronto 3-2 en prolongation.

« Je veux qu'on respecte la journée d'aujourd'hui, je ne veux pas qu'on soit déjà en pause », a répondu St-Louis lorsqu'il s'est fait demander ce qu'il voulait voir de sa troupe mardi soir.

« Respecte la journée aujourd'hui, respecte le match, respecte la manière dont on fait les choses, soit un pro. D'après moi, si on fait ça, on va être à une bonne place en troisième période pour peut-être gagner un match. C'est ça que je veux de mon équipe », a-t-il ajouté.

Ce qu'il prêche, St-Louis le met aussi en pratique pour lui-même.

« On en reparlera après le match ce soir », a-t-il lancé, avec un sourire et un clin d'oeil, lorsqu'un journaliste lui a demandé quels étaient ses projets personnels pendant la pause.

« Si je demande à mes joueurs d'être ici aujourd'hui... », a-t-il ajouté, suscitant le rire généralisé dans la salle de conférence de presse.

De son côté, Belzile a rappelé qu'il n'était pas dans une position pour songer à la pause du match des étoiles.

« Je me concentre sur la journée [d'aujourd'hui], présentement. La pause, je vais y penser quand je serai rendu là », a-t-il lancé.

« La Ligue nationale, c'est la meilleure ligue au monde. Donc, tu n'as pas de pause. Il faut que tu sois sur la tâche tous les jours », a-t-il ajouté.

Belzile compare le processus de préparation à un match à celui que doit vivre un écolier.

« C'est comme quand tu te prépares pour un examen. Quand tu sais que tu as fait tes devoirs, tu arrives à l'examen, tu n'es pas nerveux, tu sais que ça va bien aller. C'est la direction où je veux aller », a-t-il précisé.

Si Belzile ne sait pas ce que l'avenir lui réserve, il peut se dire que l'attitude qu'il affiche depuis son arrivée à Montréal plaît à son entraîneur-chef.

« C'est un gars en qui tu peux avoir confiance sur la glace. Je suis bien fier de son comportement, de ce qu'il nous a amené jusqu'à maintenant. C'est juste du positif pour lui », a déclaré St-Louis.