BROSSARD, Qc - La bagarre entre Nicolas Deslauriers et Zac Rinaldo, remportée haut la main par le joueur du Canadien, jeudi, lors du match contre les Coyotes de l'Arizona, a de nouveau alimenté les discussions après la séance d'entraînement de l'équipe au Complexe sportif Bell.

Et l'entraîneur Claude Julien a tenu à remettre les pendules à l'heure pour dissiper l'impression selon laquelle l'initiative d'un joueur, qui avait passé à peine six minutes sur la patinoire à son premier match à vie à Montréal dans l'uniforme du Canadien, avait changé l'allure de la rencontre.

« Les émotions ont pris le dessus. Je sais que ce n'était pas le meilleur moment et ce sont des choses que je dois apprendre. Peut-être aurait-il fallu que je fasse quelque chose d'autre en fin de deuxième ou en début de troisième pour changer les choses. Je vais prendre la responsabilité. »

Lors d'une rencontre où le Canadien a commis de nombreuses bourdes, particulièrement ses unités spéciales, il est permis de se demander si Deslauriers n'assumait pas une part trop importante.

« Je me mets souvent de la pression comme ça. Je pense que j'étais super excité, c'était un premier match à Montréal et je savais que c'est un joueur qui court partout et qui termine ses mises en échec. Je préfère qu'il vienne me voir plutôt qu'il fasse mal à quelqu'un d'autre et c'est pour ça que j'étais là. »

« Mon but est d'amener de l'énergie et, comme je l'ai mentionné, ce n'était peut-être pas le meilleur temps. Je vais apprendre de mes erreurs. »