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MONTRÉAL – Samuel Montembeault n’a pas l’intention de baisser les bras durant le dernier droit de la saison à oublier du Canadien. Le gardien de 25 ans a encore accompli de petits exploits dans un revers de 4 à 2 face aux Jets de Winnipeg. 

Voici nos observations de cette soirée alors qu’il ne reste désormais que neuf matchs au calendrier du Tricolore. 

Montembeault mérite que la foule scande son nom 

S’il y a eu peu de gagnants à cette saison laborieuse du CH, Montembeault se classe assurément parmi les exceptions. Le numéro 35 de la troupe montréalaise a, une fois de plus, limité les dégâts face à un adversaire plus menaçant qui ne pouvait pas se permettre d’échapper des points dans la course aux séries. 

Après avoir brillé à quelques occasions en première période, Montembeault a sorti son grand jeu durant la période médiane. Et le clou de son spectacle a été son vol de la jambière gauche aux dépens de Nikolaj Ehlers grâce à un grand écart. 

« C’était vraiment spécial d’entendre mon nom ici, au Centre Bell. Je suis juste content du travail que je fais présentement. C’est dommage pour le troisième but, j’ai été pris sur les talons quand il a coupé au centre et décoché un tir rapide », a confié Montembeault. 

Avec un nom plus facile à scander, la foule lui aurait réservé un hommage encore plus imposant. Mais Montembeault retiendra surtout qu’il a gagné énormément de points cette année. Difficile de prédire ce qui arrivera devant le filet du Canadien en vue de la saison prochaine, mais Montembeault a prouvé qu’il mérite la confiance d’une équipe de la LNH. 

« Ouais, c’est sûr que j’aimerais ça. Ce fut une année un peu année bizarre. Je n’ai pas vu beaucoup d’action à mon arrivée et ensuite beaucoup plus. C’était légèrement rock and roll, comme des montagnes russes. J’ai travaillé fort et j’espère que des dirigeants l’ont vu. Mais ce serait ma première option de rester ici », a commenté Montembeault.  

Evgeny Svechnikov a tout de même été en mesure d’inscrire le but victorieux à ses dépens avec 8 :59 à écouler à la partie. Svechnikov et Pierre-Luc Dubois, qui ont été des coéquipiers sous les ordres du collègue Marc-André Dumont avec les Screaming Eagles du Cap-Breton, ont uni leurs efforts sur ce but. Le dernier but a été enfilé dans un filet désert. 

« On peut voir qu’il est plus à l’aise et plus confiant. Uniquement en deuxième période, il a réussi deux ou trois arrêts alors que les tireurs adverses étaient convaincus de marquer. Il a travaillé fort toute l’année, ça n’a pas été facile pour lui », a vanté Brendan Gallagher. 

« Il a tout vécu cette année, des hauts et des bas. Il a tenu le fort pour nous plusieurs fois. Il a été plongé dans une situation difficile à son arrivée, mais ça devient un apprentissage qui l’aidera. On a vu une grande amélioration de sa part. Il a été phénoménal dans ce match et à Toronto. C’est très encourageant », a ajouté Josh Anderson comme éloge. 

Anderson revient avec Suzuki et Caufield et il compte son 100e

Dans un monde logique, c’est une évidence qu'Anderson serait le partenaire régulier de Nick Suzuki et Cole Caufield. Sauf qu’Anderson n’a pas été assez convaincant récemment si bien qu’il avait perdu ce rôle à Rem Pitlick. 

Par contre, Pitlick a bousillé des implications défensives dans cette partie et St-Louis a réagi en replaçant Anderson à la droite du premier trio pendant le deuxième tiers. 

Le grand droitier n’a pas tardé à remercier son entraîneur avec une chance de marquer et une mise en échec efficace. La véritable récolte est survenue en troisième période alors qu’il a créé l’égalité, 2-2, en faisant dévier un tir de Jeff Petry. Il s’agissait de son 100e but dans la LNH. 

 

 

 

 

 

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Quand Armia décide de s’impliquer

Pour un petit joueur aussi combatif et déterminé que Martin St-Louis, ça doit être parfois terriblement frustrant de regarder Joel Armia. 

Mais ce n’était pas une soirée de cette catégorie face aux Jets. Le Finlandais a exposé le talent qu’il cache trop souvent. En plus d’avoir inscrit le premier but des siens, tôt en deuxième période, Armia a produit quelques pièces de jeu très intéressantes. On pense à une mise en scène menant à une chance de marquer de Brendan Gallagher et Armia a aussi été frustré par le gardien Connor Hellebuyck. 

Nul doute, avec son coûteux contrat, les équipes de la LNH ne vont pas se ruer vers lui cet été comme les Québécois envahiront les cabanes à sucre ce week-end. Mais si Armia pouvait jouer de manière constante, il serait un complément plus que potable à n’importe quel trio. 

D’ailleurs, la combinaison avec Gallagher et Christian Dvorak a créé plus d’une menace. 

L’autre Barron s’illustre contre l’équipe de son frère

Dommage pour la famille Barron, mais ce fut un rendez-vous raté. Blessé, Justin Barron n’a pas pu affronter son frère Morgan. 

Le nouvel attaquant des Jets n’était pas moins motivé pour autant. Pendant que son Justin devait jouer au spectateur, Morgan a peut-être disputé son meilleur dans la LNH et ce fut, du moins, son premier avec une récolte de plus d’un point (1 but, 1 aide). Avec un peu plus de veine, il aurait ajouté à sa production. 

Schueneman et Harris se débrouillent bien

Réunis sur le troisième duo à la ligne bleue, Corey Schueneman et Jordan Harris ont tenu leur bout face aux Jets. 

Schueneman s’est donc retrouvé du côté droit pour laisser Harris de son côté naturel. Sans être utilisés à outrance, les deux défenseurs ont orchestré quelques séquences offensives de leur club et ils n’ont pas été sur la patinoire lors des buts adverses. 

L’organisation du Canadien a profité de la soirée pour rendre hommage à l’équipe féminine des Stingers de Concordia, championnes canadiennes. On a déjà hâte de voir le talent que posséderont les deux adorables filles de Caroline Ouellette et Julie Chu. Elles ont assisté au match avec toute l'équipe.