MONTRÉAL – Max Pacioretty a obtenu un hamburger à son nom, Jeff Petry a hérité d’une poutine à son image, mais Tomas Plekanec devra probablement faire le deuil d’un plat associé à lui sauf qu’il vit très bien avec cette situation.

Bien sûr, c’est une manière humoristique de décrire le contexte, mais Plekanec n’a jamais cherché à attirer les réflecteurs sur lui et son entourage apprécie sa modestie.

« On sait qu’il ne trichera pas pour obtenir de la reconnaissance. Il fait avant tout les bonnes choses sur la patinoire et c’est pourquoi son travail est apprécié. On entretient une grande confiance envers son jeu », a-t-il vanté.

En plus du mandat de capitaine, Pacioretty constituait un acteur privilégié pour souligner le boulot de Plekanec puisqu’il s’agit de son partenaire en désavantage numérique, une facette dans laquelle ils ont causé des flammèches.

« Il a eu un grand rôle, il est l’un des meilleurs et ça m’a aidé d’apprendre avec lui. Il a rendu les choses faciles pour moi et je continue d’apprendre de sa part », a précisé le 67.

Brillant sur la patinoire, Plekanec sert régulièrement de modèle quand le moment des séances vidéo se présente.

« Ça arrive souvent, c’est un joueur intelligent et il retire beaucoup de fierté du fait de jouer de la bonne manière », a noté Therrien.

Les paroles sont fidèles des chiffres cette fois alors que Plekanec sera l’attaquant le mieux payé de l’équipe la saison prochaine (7 millions) alors qu’Alex Galchenyuk écoulera la dernière année de son contrat de transition. Aux yeux de Pacioretty, c’est une situation tout à fait logique.

« Il est l’attaquant le plus important du club et je l’ai dit plusieurs fois. Il joue de grosses minutes contre de bons joueurs tout en récoltant sa part de points. Il mérite d’être l’attaquant le mieux payé », a jugé Pacioretty sans jalousie.

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