BROSSARD - Daniel Brière, qui s’approche du plateau des 1000 matchs dans la LNH, est beaucoup trop rusé pour ne pas affronter la réalité de face. Arrivé à Montréal sous l’enthousiasme d’un imposant contrat de huit millions pour deux saisons, le vétéran de 36 ans admet que l’adaptation a été ardue.

Quand il a choisi de poursuivre sa carrière avec le Canadien, Brière s’imaginait retrouver sa touche et se situer parmi les meilleurs attaquants de l’équipe. Cependant, le petit attaquant a éprouvé des ennuis à s’imposer et il a dû surmonter plusieurs épreuves pour compléter l’année en force grâce aux séries éliminatoires.

Mais Brière a toujours fait face à la musique et il a encore été généreux de son temps avec les journalistes pour communiquer ses états d’âme aux amateurs lors du bilan de l’organisation.

« Je n’ai pas bien joué en début de saison et je suis le premier à l’admettre. Ce fut une adaptation pour plusieurs raisons. Ça s’est beaucoup mieux déroulé en deuxième moitié de calendrier puisque j’ai retrouvé une partie de mes moyens », a confié le sympathique athlète.

Par moments, la relation a été tendue avec l’entraîneur Michel Therrien en raison de ce rendement hâtif décevant. Toutefois, avec ses yeux de vétéran, Brière comprend les décisions prises par le pilote du Canadien.