QUÉBEC - C'est la raison pour laquelle on joue les matchs sur la glace. On ne donnait pas cher de la peau du Canadien, vendredi, parce qu'il a envoyé dans la mêlée une formation du calibre de la Ligue américaine contre une équipe de l'Avalanche bien nantie et aguerrie.
Sekac emmène la rondelle au filet
Erik Johnson et Ryan O'Reilly ont fourni la réplique des visiteurs contre Dustin Tokarski. Utilisé pendant tout le match, Tokarski a été très bon avec 27 arrêts. Varlamov a terminé la soirée avec 22 arrêts.
« Tokarski a très bien fait ça, a dit Therrien. On l'a vu en séries éliminatoires le printemps dernier, c'est un battant, un 'gamer'. Il a fait de bons arrêts. Les gars devant lui ont tenté de s'appliquer à bien protéger l'enclave. »
Si le Canadien revient livrer un match présaison à Québec l'an prochain, ou si jamais les Nordiques devaient renaître de leurs cendres la saison prochaine, ce sera dans un amphithéâtre flambant neuf, qui est en construction tout juste à côté. Le nouveau Colisée doit ouvrir ses portes le 15 septembre 2015.
« J'ai davantage pensé qu'on jouerait dans un aréna neuf, si on est de retour l'an prochain, plutôt que c'était un dernier match au Colisée », a souligné le joueur de centre David Desharnais.
« La glace était mauvaise, c'était l'enfer. La rondelle bondissait partout. Il faisait tellement chaud dans l'aréna. Mais si c'était réellement le dernier match de la Ligue nationale ici, je suis content d'y avoir participé et de l'avoir gagné », a résumé Desharnais, natif de la rive-sud de Québec.
Tokarski veille au grain
Contre toute attente, le Canadien tenait son bout après deux périodes. Grâce en partie à Tokarski qui a été très solide. Il n'a cédé qu'une fois sur les 21 lancers qu'il a encaissés. Il a été particulièrement vigilant au début du deuxième engagement.
Les échos du vestiaire du Canadien
À l'attaque, Andrighetto, Sekac et De La Rose ont tôt fait d'afficher leurs couleurs.
L'Avalanche a marqué le premier, à 17:40 du premier vingt, au cours d'un jeu de puissance. Il a repris les devants au cours d'une autre attaque massive au début du troisième tiers, à 3:52.
Aidé par la chance, Andrighetto avait fait 1-1 à 9:54 du deuxième vingt. Sekac a recréé l'égalité en y allant d'un joli tourniquet à 7:50 de la troisième période, avant la poussée décisive de Prust.