À défaut d’avoir pu propulser leurs petits gars vers la victoire au Minnesota et d’avoir pu leur éviter l’affront d’une dégelée au Colorado, les papas des joueurs du Canadien ont pu les consoler.

À ce jeu, c’est Gilbert Desharnais qui a hérité du plus gros défi. Et il est mieux de ne pas trop s’éloigner de son fiston, car le mandat de l’épauler ne fait que commencer.

Après un match qui ne lui a pas permis de secouer sa torpeur offensive vendredi, David Desharnais a obtenu une autre chance samedi à Denver. Avec le retour au jeu de Max Pacioretty, Michel Therrien a réuni les deux complices avec le but bien évident de relancer le petit joueur de centre, mais aussi l’ailier gauche qui ne cassait rien avant sa blessure.

Les complices n’ont rien fait de bon.

Et comme le reste de l’équipe ne faisait pas vraiment mieux, Michel Therrien a profité de la défaite qui s’annonçait pour multiplier les expériences. Je ne sais pas si vous avez été en mesure de relever et de noter tous les changements de trios, mais au nombre de combinaisons gagnantes recherchées par l’entraîneur-chef du Canadien vous serez pardonnés si une ou deux vous ont échappé.

Dans le tourbillon de toutes ces expériences, pas toutes concluantes cela dit, il a été facile d’identifier la principale victime. Très facile.

Du banc à la passerelle

Après avoir profité de plus de chances qu’il ne méritait, après les avoir gaspillées beaucoup trop souvent, après avoir poussé à l’extrême une patience insoupçonnée de la part de Michel Therrien qui est bien plus reconnu pour son impatience que pour sa patience, David Desharnais s’est retrouvé cloué au banc.

Ses détracteurs diront qu’il était temps.