Pendant que le Canadien rappelait les attaquants Gabriel Dumont, Louis Leblanc, Martin St-Pierre, Michael Blunden et Patrick Holland, Christian Thomas devait ronger son frein étant ennuyé par une blessure.
Pendant que le Canadien rappelait les attaquants Gabriel Dumont, Louis Leblanc, Martin St-Pierre, Michael Blunden et Patrick Holland, Christian Thomas devait ronger son frein étant ennuyé par une blessure.
Acquis cet été en retour de Danny Kristo, Thomas piaffait d’impatience de démontrer son savoir-faire à sa nouvelle organisation. Malchanceux, il a plutôt subi la plus longue blessure de sa carrière.
« C’était vraiment long! C’est la première fois que je me retrouve sur la touche aussi longtemps. Je ne suis pas encore entièrement rétabli, mais je me sens assez bien pour jouer », a confié le petit ailier de cinq pieds et neuf pouces.
Évidemment, Thomas a peiné en assistant aux rappels de plusieurs joueurs des Bulldogs et il espère qu’il pourra se faire justice à court ou moyen terme.
« C’était bien sûr difficile de voir cela. J’aurais aimé pouvoir contribuer, en souhaitant que je serai disponible s’ils ont besoin de renfort dans les prochaines semaines », a indiqué celui qui a disputé son premier et seul match dans la LNH la saison dernière avec les Rangers de New York.
L’occasion idéale de convaincre Michel Therrien et ses adjoints se présente justement à lui avec ce match au domicile du Tricolore.
« Je veux montrer ce que je peux faire : obtenir des lancers, créer des jeux et compter des buts », a insisté Thomas qui est convaincu de pouvoir représenter une solution aux besoins de la formation montréalaise.
« J’aime dire que je pourrais l’être. Mes points forts sont de marquer et de générer de l’attaque », a enchaîné le droitier de 21 ans.
Afin d’accomplir cet objectif, Thomas entend profiter des conseils des entraîneurs dont ceux de Stéphan Lebeau qui occupe un poste d’adjoint à Hamilton pour une première année.
« Il nous aide dans les entraînements et il corrige certaines de nos erreurs durant les matchs. Il a été un bon marqueur dans la LNH, il sait comment ça fonctionne », a rappelé Thomas.
Et Tarnasky pour le côté robustesse?
Tandis que Thomas entretient l’espoir de contribuer offensivement pour le Canadien, Nick Tarnasky (photo) serait heureux de venir « pimenter » l’équipe sur le troisième ou le quatrième trio grâce à son style énergique et robuste.
Pendant que George Parros tarde à répondre aux attentes des dirigeants du CH et que Ryan White n’a pas amassé un point en 19 parties, Tarnasky a déjà trouvé le fond du filet à sept occasions avec Hamilton.
« J’espère que je peux représenter cette option. Je travaille de mon mieux avec les Bulldogs pour aider l’équipe à gagner. Pour être rappelé, je dois me concentrer sur bien accomplir mon boulot et contribuer aux succès des Bulldogs », a ciblé le colosse de six pieds, deux pouces et 224 livres.
Tout comme pour Thomas, la partie n’est pas gagnée pour Tarnasky, mais il est heureux de son début de campagne agrémenté de 22 minutes de punition.
« Oui, je suis assez satisfait. Je suis content d’avoir pu marquer quelques buts, mais je peux encore faire mieux dans mon travail. Je veux aussi continuer d’être un meneur au sein de cette équipe », a précisé celui qui a cumulé 30 points et 297 minutes au cachot avec le Lightning, les Predators et les Panthers.