Jouer 31 matchs, la plupart contre les Wildcats de Moncton et les Sea Dogs de Saint John; disons que l’attaquant du Titan d’Acadie-Bathurst rêvait de mieux comme cinquième et dernière saison dans la LHJMQ...

 

« C’est plate, mais en même temps, j’ai eu la chance de jouer ma dernière année junior », se consolait-il, lundi, en entrevue à la baladodiffusion Sur la glace animée par notre collègue Stéphane Leroux.

 

« C’est sûr que de jouer contre les mêmes équipes tout le temps, c’est plate un peu, mais ça crée de bonnes rivalités. Rendu en séries cette semaine, ça va vraiment être le fun. »

 

Fort d’une fiche de 21-10-1-1 qui lui a valu le quatrième rang du classement général, le Titan participera à un tournoi à la ronde de neuf matchs avec les Wildcats et les Sea Dogs, qui s’amorcera mardi soir. Le gagnant de celui-ci affrontera les Islanders de Charlottetown en finale de la division des Maritimes.

 

Avec dossier gagnant face aux Wildcats et aux Sea Dogs cette année, le Titan fait certainement figure de favori à l’aube de cette compétition.

 

« Si on regarde le classement et la façon dont on a joué cette saison, on a de très grosses chances, mais ça se joue sur la glace. Tout le monde repart à zéro. On est bien préparés et on est très confiants », assure Desgagnés, qui a amassé 24 buts et 52 points cette saison, sa meilleure récolte en carrière.

 

À moins d’une surprise, un duel contre les Islanders est néanmoins plus que probable. Les deux équipes ne se sont affrontées qu’à une seule occasion cette année, le 31 octobre dernier. Charlottetown, qui a conclu la campagne au sommet du classement général, l’avait alors emporté 4-2.

 

« On pense vraiment qu’on peut très bien rivaliser avec eux. On est une équipe qui travaille très fort, une grosse équipe. J’ai vraiment hâte [à ce duel], si on peut s’y rendre », anticipe Desgagnés, qui poursuivra sa carrière avec les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa l’an prochain.

 

D’ici là, il compte bien saisir la chance qui s’offre à lui et savourer les derniers instants de sa carrière junior.

 

« Ce sont les cinq années qui ont passé les plus vite dans ma vie. Les joueurs de 20 ans m’ont dit la même chose quand j’avais 16 ans et c’est maintenant moi qui le dis aux 16 ans.  Ça passe tellement vite, on a tellement de fun. »