BOCA RATON, Floride - Quand vient le temps d’évaluer des joueurs, de concocter des transactions, d’allonger des années et des millions pour attirer des vedettes ou des acteurs de soutien au sein de leurs organisations, les directeurs généraux de la LNH sont rarement d’accord. Ils sont encore moins souvent d’accord lorsque vient le temps de se mesurer à la LNH et aux différentes règles et règlements qui régissent le jeu tout autant dans les coulisses que sur la patinoire.

Cela dit, à la lumière de la première journée de discussions dans le cadre de leur rencontre annuelle en Floride, les 30 directeurs généraux de la LNH semblent d’accord, sans toutefois l’être à l’unanimité, sur plusieurs points : il est temps de donner plus de place aux reprises vidéo pour s’assurer que les décisions rendues par les arbitres et juges de lignes soient les bonnes; il est temps d’ouvrir la porte aux buts marqués avec les patins; il est temps de revoir les prolongations et séances de tirs de barrage afin qu’elles offrent un meilleur reflet du hockey sans toutefois prolonger indûment la durée des rencontres; il est toujours nécessaire de bien protéger les gardiens de but et de poursuivre l’offensive menée pour réduire, à défaut de les abolir, les coups à la tête et les conséquences néfastes qu’ils causent en multipliant les commotions cérébrales.

Là où ils sont loin d’être d’accord, c’est sur les façons de mettre ces changements en application. Il semble d’ailleurs évident que par souci de ne pas dénaturer le hockey, les DG prônent l’adoption d’ajustements bien plus que des changements trop importants.