Brouwer, représentant des Caps aux côtés de Jason Chimera chez l'Association des joueurs, a donné son point de vue au Washington Post : « Il s'agit de deux gars qui n'ont participé à aucune conférence téléphonique, n'ont jamais pris part à une rencontre et ne se sont jamais impliqués. Chacun a droit à son opinion, mais quand vous vous battez pour quelque chose avec 700 autres gars, tout ce que ça fait c'est de rendre la tâche encore plus difficile afin d'en venir à une entente. »
« Personnellement, je trouve qu'ils nous trahissent en étant aussi égoïstes et en affirmant de telles choses. Je fais partie de leur équipe, comment pourrai-je leur faire confiance par la suite? Ils ne supportent pas les joueurs dans tout ce processus, ce sera difficile pour moi d'être capable de les épauler au sein de l'équipe. »
« Hamr vieillit. Il sait qu'il lui reste peu de temps à jouer et je comprends qu'il désire qu'une entente soit signée le plus rapidement possible. Mais si les circonstances ne sont pas idéales, elles ne le sont pas. »
Il y a deux jours, dans une entrevue accordée à un média tchèque, Hamrlik a déclaré qu'il était « dégoûté » et que « les joueurs devaient pousser Fehr au pied du mur pour avoir une entente ». Il avait aussi précisé le fond de sa pensée à l'émission Hockey 360 :
« Je reste avec ce que j'ai affirmé mardi. Je crois que j'ai le droit de dire ce que je pense. Ça fait assez longtemps que je suis dans la ligue ».
« Ce n'est rien contre M. Fehr ou contre l'Association. Je suis à 100 % derrière les joueurs, mais je crois qu'on doit pousser un peu plus pour qu'il [Fehr] en vienne à une entente avec la LNH. »
De son côté, le jeune gardien Neuvirth a admis être en accord avec les propos du vétéran défenseur tout en soulignant que le lock-out est une affaire de « plusieurs supervedettes avec de gros contrats ».