Compétiteur comme nul autre, Patrick Roy aurait adoré conclure sa première partie comme entraîneur à Montréal avec un triomphe des siens, mais il garde tout de même un excellent souvenir de son passage.
Bien sûr, le pilote de l’Avalanche aurait préféré que son équipe empêche Thomas Vanek de mener le Canadien à la victoire.
Si Roy était fier de sa troupe, ses joueurs n’ont pas caché qu’ils rêvaient de lui procurer une victoire qui serait demeurée spéciale à ses yeux.
« Patrick nous avait dit avant le match de ne pas jouer pour lui, mais pour l’équipe. Sauf que la nature humaine fait en sorte qu’on voulait gagner pour lui qui a connu une carrière si glorieuse à Montréal. C’est vraiment poche de ne pas avoir gagné ce match pour lui. C’était génial d’entendre les gens applaudir pour lui », a détaillé Nathan MacKinnon avec une réelle déception.
« On voulait offrir un bon match à Patrick et c’est décevant de ne pas avoir pu obtenir été cherché la victoire. Je n’ai pas eu le gros match de ma carrière, ce n’était pas trop facile pour moi et c’est ce qui explique le résultat », a dévoilé Jean-Sébastien Giguère avec un ton similaire à son jeune coéquipier.
Épaté par MacKinnon, Therrien rêve de stabilité
Même si le Canadien est au cœur d’une séquence très réussie, Therrien a pu apprécier le répertoire de MacKinnon. Il faut dire que l’entraîneur du Canadien est bien placé pour évaluer le travail des jeunes athlètes.
« Impressionné! J’ai eu la chance de diriger des athlètes exceptionnels à 18 et 19 ans (dont Sidney Crosby) et il appartient à cette catégorie de l’élite, c’est un joueur spécial », a tranché Therrien avec un éclat dans les yeux.
L’entraîneur du CH est bien sûr comblé du travail de sa formation depuis la victoire inattendue contre les Sénateurs, le gain efficace contre les Sabres et ce triomphe contre les puissants visiteurs du Colorado.
Il est heureux de voir que son équipe a trouvé une autre fois une façon d’élever son jeu d’un cran et la production de ses quatre trios le soulage au plus haut point.
« Croyez-moi, j’espère que ça pourra rester ici longtemps. Ça rendrait mon travail beaucoup plus facile », a conclu Therrien en riant.