Ce soir, 20 h 30, RDS présentera son grand dossier sur la culture de la violence dans la LNH, une émission coup-de-poing que mon collègue Sébastien Boucher a mis quelques mois à préparer. 

Il est important de préciser d’emblée que les dirigeants de la Ligue et ceux de l’Association des joueurs ont refusé de prendre part au reportage en dépit des nombreuses invitations. Alors que plusieurs ont un intérêt immense à vouloir protéger, guérir et chérir notre sport national, ceux qui le gouvernent continuent de jouer à l’autruche. Seulement les cours de justice arriveront peut-être à rompre l’omerta.

En attendant, la mort attend-elle patiemment au détour?

Selon vous, le hockey moderne, celui des années 2000, est-il plus violent ou est-ce juste une impression? Est-il plus violent parce que les nombreuses caméras des diffuseurs peuvent épier les moindres faits et gestes des hockeyeurs et n’hésitent pas à montrer tous les coups salauds? Vous serez surpris d’apprendre que les actes violents sont en baisse depuis 2008 selon les statistiques de la LNH. Le nombre de suspensions a augmenté et le protocole suivant une commotion cérébrale est respecté à la lettre par les équipes.

Devons-nous revoir la définition de la mise en échec? En fait, qu’est-ce qu’une mise en échec? Est-ce de séparer le porteur de la rondelle ou de l’imbriquer dans la rampe? Les entraîneurs doivent-ils changer leurs discours? Doit-on abolir le langage souvent ordurier associé à la mise en échec. Ai-je besoin ici de fournir des exemples?