Les Prédators de Nashville ont dominé une large majorité du premier match de la finale de la Coupe Stanley, allant même jusqu'à empêcher les Penguins de Pittsburgh de prendre un seul petit tir au but pendant plus de 37 minutes, mais ils se sont tout de même inclinés 5 à 3, lundi.

Les hommes de Peter Laviolette sont même parvenus à combler un déficit de trois buts, mais ce ne fut pas suffisant.

 « Ils sont les champions de la Coupe Stanley. C’est donc normal qu’ils trouvent une façon de remporter le match, a soutenu P.K. Subban. Nous devrons jouer durant 60 minutes si nous voulons gagner.»

« C’est vrai que nous avons connu un bon match, mais il nous faudra être encore meilleurs lors du suivant. Nous allons maintenant nous préparer pour le deuxième match », a avancé son coéquipier à la défense, Roman Josi.

« Je suis déçu de ne pas avoir effectué les arrêts nécessaires pour aider mon équipe à l’emporter, a mentionné Pekka Rinne qui a cédé à quatre occasions sur 11 lancers. Nous avons joué un bon match et nous pouvons en tirer plusieurs éléments positifs. »

Nashville avait amorcé la rencontre en lion en prenant d'assaut le territoire adverse. Le but refusé à P. K. Subban a semblé avoir littéralement coupé les jambes des Predators qui ont ensuite alloué trois buts en 4 minutes et 11 secondes.

« Je ne connais pas la raison pour laquelle mon but a été refusé, a fait savoir Subban. Ce n’est cependant pas l’incident qui explique le résultat de ce match. Tout ce que nous pouvons faire, c’est aller de l’avant. »

Les Penguins sont conscients de très bien s'en tirer dans les circonstances. On peut aller jusqu'à dire qu'ils se comptent chanceux de mener la finale 1-0. Après le match, les entrevues récoltées dans le vestiaire des Penguins ressemblaient davantage à des commentaires provenant de joueurs qui avaient perdu la rencontre.

« Nous avons trouvé une façon de signer cette victoire même si nous n’avons pas été en mesure de tirer au filet durant un long moment. Notre défi est de bien rebondir la prochaine fois », a maintenu Sidney Crosby.

 « Nous n’avons pas connu notre meilleur match, a laissé entendre Patric Hornqvist. Nous devons apprendre afin de nous améliorer lors du deuxième match. »

« Aucun joueur dans le vestiaire n’est trompé par le résultat du match et c’est ce qui importe. Nous misons sur un groupe de meneurs qui comprend la situation », a expliqué l’entraîneur-chef des Penguins, Mike Sullivan.

Même s’ils mènent la série 1 à 0, personne n'est satisfait dans le vestiaire des Penguins de cette rencontre, qui pour eux, passera à l'histoire pour les mauvaises raisons.

C’était la première fois de leur histoire qu’ils complétaient une période sans enregistrer de tir en séries. C’était aussi la première fois depuis l'expansion de 1967 qu'une équipe gagne une partie en finale avec seulement 12 lancers.

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