Pour la première fois en cinq ans, Anthony Beauvillier devra se débrouiller sans la supervision de Barry Trotz, l'automne prochain.

Soyons honnêtes, les Islanders ne représentaient pas une équipe si dominante sur papier la saison dernière. Reste néanmoins que Trotz, qui a été limogé, a mené l'équipe new-yorkais vers deux finales d'association, en 2020 et 2021. Alors qu'est-ce qui n'a pas fonctionné au cours de la dernière campagne?

« C'est dur de mettre le doigt sur le bobo. On pourrait sortir toutes les excuses au monde, ç’a été une saison très difficile pour nous. Que ce soit avec l'horaire en début de saison avec le nouvel aréna, la COVID et tout... On ne veut pas que ce soit des excuses », a déclaré Beauvillier.

Il y a aussi le fameux retour sur terre, après un long et éreintant parcours en séries. Si le Lightning fait exception à la règle, il n'est pas rare de voir des équipes exceller en séries, puis s'effondrer l'année suivante.

« Si tu penses à nous ou aux Canadiens, tu es vraiment au top de l'émotion ou de la montagne d'intensité des séries. Tu te rends si loin. On s'est rendu au 7e match de la finale d'association. La saison d'après, tu veux revivre ces émotions-là tout de suite. C'est tellement le fun. Malheureusement, tu dois attendre 82 matchs. Des fois, il y a un petit peu un manque de patience. Les émotions d'un match 7 que tu veux retrouver tout de suite en partant, malheureusement tu ne peux pas faire ça pendant 82 matchs. Tu vas péter au frette comme on dit! »

Limité à 12 buts en 75 rencontres, son plus bas total depuis sa saison recrue, Beauvillier espère simplement que les derniers mois n’étaient qu’une erreur de parcours.

« Ça n’a pas été une grosse saison pour moi. Ce sont des choses qui arrivent. Je vais me regrouper cet été, arriver meilleur la saison prochaine. Il n'y a rien que je puisse faire présentement avec le passé. C'est comme ça que je vois ça présentement », philosophe-t-il.

À 25 ans, Beauvillier entamera déjà sa septième saison chez les Islanders. Lane Lambert sera son quatrième entraîneur-chef.