Après une saison difficile pendant laquelle il a été limité à neuf matchs dans les Ligues nationale et américaine, le gardien des Islanders de New York Jean-François Bérubé espère que le vent tournera avec l’absence prolongée du portier numéro un de l’équipe Jaroslav Halak.

Réclamé au ballottage par les Islanders au début octobre, Bérubé n’a jamais véritablement eu la chance de se faire valoir, étant donné que Halak et son adjoint Thomas Greiss ont été relativement en santé pendant toute la saison. Le Québécois a ainsi dû ronger son frein.

« Ç’a été une saison spéciale, mais j’ai continué à travailler fort pendant les entraînements, a mentionné Bérubé au micro de 30 minutes CHrono. Ma blessure (au bas du corps subie à la fin novembre) n’a pas aidé, mais j’ai l’impression que les choses se sont enfin mises en place. »

Comme mentionné précédemment, Halak ratera une période significative de jeu en raison d’une blessure à l’aine. Greiss est celui qui a obtenu la quasi-totalité des départs depuis, mais Bérubé se tient prêt au cas où l’entraîneur-chef Jack Capuano voudrait lui confier encore plus le filet.

« Je n’ai pas beaucoup d’expérience, alors j’y vais vraiment un match à la fois, a dit celui qui a disputé ses quatre premières rencontres dans le circuit Bettman cette saison. Mon but, c’est de demeurer dans la LNH. Je veux même devenir l’un des bons gardiens dans cette ligue. »

Bérubé espère y parvenir avec les Islanders, qui possèdent de bonnes chances d’être des séries éliminatoires, même si leur place est encore loin d’être assurée. Au moment d’écrire ces lignes, ils détiennent une courte avance de cinq points sur les Flyers, dernière équipe exclue des séries.

Même s’ils ne forment pas le club le plus spectaculaire sur papier, Bérubé croit qu’ils sont toujours au plus fort de la course en raison du travail colossal accompli par Capuano.

« C’est quelqu’un qui est vraiment positif et je l’ai rarement vu pointer un joueur du doigt ou être négatif depuis le début de la saison, a révélé Bérubé. Il n’hésite pas à nous remettre à notre place dans les moments les plus creux, mais il préfère se concentrer sur les choses positives. »