Gerard Gallant ne s’y attendait pas du tout. Vraiment pas.

Trois jours après son congédiement par les Golden Knights de Vegas, l’ancien entraîneur-chef a offert samedi ses premiers commentaires au Journal Pioneer, un quotidien de l’Île-du-Prince-Édouard.

« J’étais un coach invité au match des étoiles il y a une semaine et on était au premier rang de notre division (Pacifique). Mais on a perdu quatre matchs de suite et les choses ont vite changé. Ils ont pris une décision, que je n’aime pas, mais il faut tourner la page », a commenté Gallant, alors qu’il assistait à un match  des Capitals de Summerside Western, un club junior pour lequel son fils Jason est entraîneur adjoint.  

« J’étais en fait très surpris quand c’est arrivé. On ne s’attend pas à ça quand ça fait que deux ans et demi [que tu as été embauché]. »

« J’étais déçu et surpris, mais je comprends que le hockey est une business et que les choses doivent parfois changer. Ils ont pris une décision difficile et je suis sûr que ce fût dur pour eux, mais c’est ça le hockey. »

Gallant, qui a également été entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus et des Panthers de la Floride au cours de sa carrière, attend maintenant que le téléphone sonne à nouveau.

« Je suis loin d’en avoir fini », a-t-il assuré.

Le congédiement de Gallant, remplacé par Peter DeBoer, est survenu moins de deux ans après qu'il eut remporté le trophée Jack-Adams, remis à l'entraîneur-chef par excellence, pour son rôle dans la présence des Golden Knights en finale de la Coupe Stanley, qu'ils ont perdue contre les Capitals de Washington.

Ils ont également participé aux séries éliminatoires l'an dernier, mais ont été éliminés en première ronde face aux Sharks de San Jose, que dirigeait DeBoer.