Au début des années 90, René Corbet partageait son temps entre la LNH et les ligues mineures à Cornwall. Mais tôt dans sa carrière professionnelle de hockeyeur, il a vécu un moment marquant.

Celui qui a disputé 17 rencontres avec les Nordiques de Québec a vécu les derniers moments de l’équipe avant son déménagement vers le Colorado, dont l’élimination en séries face aux Rangers de New York.

« Le dernier match était vraiment spécial, a-t-il raconté mardi lors du 5 à 7. Ce que je me rappelle de cette année-là, c’est que j’essayais de faire l’équipe, mais après quelques games je me retrouvais toujours à Cornwall. Je n’ai pas arrêté de travailler fort, et j’ai eu ma chance après ça. Ce que je me rappelle aussi des Nordiques, c’est quand j’ai marqué mon premier but dans la Ligue nationale. C’était contre le gardien des Stars de Dallas, Andy Moog. »

Malgré la triste nouvelle du déménagement et la nostalgie qui en découle, il y a eu du positif dans la suite de la carrière de Corbet au niveau individuel mais surtout collectivement avec la conquête de la coupe Stanley dès la première saison d’activités de l'Avalanche.

« J’étais déçu et content à la fois. J’aurais aimé avoir la chance de jouer une saison entière à Québec et être plus proche de ma famille et de mes amis. Mais j’étais aussi content quand l’équipe a déménagé au Colorado, j’ai eu une bonne chance avec l’équipe. Je ne suis jamais retourné dans les ligues mineures. »

« Ça fait toujours mal au cœur quand tu vois qu’on a déménagé et qu’on a tout de suite eu du succès avec l’Avalanche. Les partisans ont embarqué tout de suite avec nous », ajoute Corbet, qui se souvient avoir eu la visite à Denver d’un cousin qui a assisté à un de ses matchs avec les Avs en arborant un chandail des Nordiques en fidèle partisan.

Corbet aura finalement joué 362 matchs dans la LNH, également avec Calgary, où il réside actuellement, et les Penguins de Pittsburgh. Il a amassé 58 buts et 74 passes.