MONTRÉAL - Les athlètes doivent avoir la mémoire courte. C'est encore plus vrai après un échec décevant ou une gaffe monumentale.

La mémoire du gardien des Golden Knights de Vegas Marc-André Fleury sera mise à l'épreuve dimanche soir lors du quatrième match de leur demi-finale de la coupe Stanley face au Canadien de Montréal, si Fleury n'est pas remplacé par Robin Lehner.

En fait, le jeu de Fleury est loin d'être le problème le plus important des Golden Knights depuis le début de la demi-finale face au Canadien.

S'ils ont marqué huit buts lors des trois premières rencontres, seulement deux ont été inscrits par les attaquants de l'équipe et aucun par les membres de leurs deux premiers trios.

Malgré un avantage de 30-8 au chapitre des tirs au but après deux périodes vendredi, les Golden Knights se retrouvaient dans une impasse de 1-1 au pointage.

« Ce n'est pas facile pour les joueurs offensifs de pointe de produire en séries, a rappelé DeBoer. Regardez ce qui est arrivé à des gars comme (Connor) McDavid, (Auston) Matthews et (Mitchell) Marner. »

« J'ai aimé notre dernier match. Nous avons obtenu plusieurs chances, mais ce n'est pas facile. Si ce l'était, tout le monde produirait. Il faut simplement continuer à se présenter, à envoyer des rondelles au filet et à se placer en position pour marquer. Les choses vont finir par débloquer. »

L'avantage numérique des Golden Knights est aussi coincé au neutre, affichant un rendement de 0-en-10 en trois parties contre le Canadien.

« Les bonnes équipes trouvent la façon de rebondir et de ne pas perdre trop de matchs de suite, a souligné Mattias Janmark, l'un des deux attaquants des Golden Knights à avoir déjoué Carey Price. Contre l'Avalanche du Colorado, nous étions en retard 2-0 dans la série, puis nous avons réussi à jouer avec le sentiment d'urgence. Nous avions connu un mauvais premier match et un mauvais départ dans le deuxième avant de nous replacer. »

« Nous voulons faire la même chose ici. Demain, nous voulons fournir le même effort que vendredi et aller chercher la victoire », a-t-il conclu.