Comme de nombreux espoirs de son groupe d'âge, l'attaquant québécois David Goyette se prépare pour l'un des week-ends les plus significatifs de sa vie, avec la présentation les 7 et 8 juillet du repêchage de la LNH, au Centre Bell.

Goyette, un centre de 18 ans ayant évolué avec les Wolves de Sudbury dans l'OHL cette saison, était l'invité d'Andrée-Anne Barbeau dans L'Antichambre, jeudi.

« C'est un moment que tu attends toute sa vie. Je réalise que ça s'en vient bien vite. C'est un moment que j'ai hâte de célébrer avec ma famille et mes amis », a-t-il mentionné d'emblée.

« Je suis né à Saint-Jérôme et j'ai vécu à Mirabel quelques années, a-t-il ajouté. Pour moi, que ce soit à Montréal (qu'a lieu le repêchage), c'est spécial. Je vais avoir beaucoup de gens présents pour me supporter. »

Ayant emprunté un parcours quelque peu atypique en évoluant aux États-Unis et en Ontario dans le cadre de son développement, Goyette a été répertorié au 13e rang parmi les patineurs nord-américains lors du dernier volet du classement de la Centrale de recrutement.

De son côté, le site spécialisé Hockey Prospect le répertorie au 36e rang au cumulatif, soit tout juste à l'extérieur de la première ronde.

« (La première ronde), ç'a toujours été mon but. J'ai tout fait pour que ça se produise. Ça rendrait le moment encore un peu plus magique, c'est certain. J'ai fait tout en mon pouvoir, et il reste à voir ce qui passera le 7 juillet! »

L'OHL ayant dû faire une croix sur son calendrier 2020-2021 en raison de la pandémie de COVID-19, Goyette s'est retrouvé à donner plus tardivement que prévu ses premiers coups de patin dans le junior majeur, après qu'il ait été un choix de 1re ronde lors du repêchage du circuit ontarien de 2020.

Il s'est néanmoins bien tiré d'affaire avec les Wolves, grâce à une production de 73 points, dont 33 buts, en 66 rencontres.

« C'était ma première saison à 17 ans. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre comme calibre de jeu. Le premier mois, j'ai essayé de faire ma place et apprendre le style de jeu de notre club. Quand j'ai retrouvé ma confiance et mieux cerné mon rôle dans l'équipe, tout s'est bien passé. J'ai retrouvé le genre de joueur que je suis et ma confiance », a évalué Goyette, qui dit avoir été affecté par l'année complète passée sans jouer de hockey compétitif. 

Un centre créatif aux habiletés de patinage, Goyette est aussi apte à enfiler l'aiguille qu'à mettre la table pour ses ailiers. Ainsi, il dit s'inspirer de Dylan Larkin, des Red Wings de Detroit, et d'Evgeny Kuznetsov, des Capitals de Washington.

« Ce sont deux gars qui jouent avec beaucoup de vitesse et qui rendent les joueurs autour d'eux meilleurs. Ils sont intelligents avec la rondelle. J'aime beaucoup les regarder et apprendre de leur jeu. », conclut celui qui identifie sa vision sur la glace comme étant sa principale qualité.