S'il faut en croire Pierre LeBrun d’ESPN, Claude Julien sera un des adjoints de Mike Babcock derrière le banc de l'équipe canadienne aux Jeux de Sotchi. Et il ne l'a certainement pas volé. Claude Julien est un des meilleurs entraîneurs dans la LNH. Il faudrait seulement le dire à Cam Neely.
 
Comme dirait mon collègue Benoît Brunet, on a l'impression que Julien est toujours à un but, une période, un match ou une défaite d'être congédié. On ne compte plus le nombre de fois où il avait un pied dans la porte.
 
Récemment, dans une entrevue avec Mitch Melnick de TSN Radio, le journaliste Jimmy Murphy d’ESPN à Boston a révélé que Cam Neely aurait congédié Claude Julien si les Bruins avaient perdu le match no 7 contre les Maple Leafs de Toronto.
 
En 2011, les mêmes rumeurs avaient circulé la veille du match no 7 entre les Bruins et le Canadien (match que les Bruins avaient gagné en prolongation en route vers la coupe Stanley ).

Toujours selon Murphy, Neely n'a jamais aimé le jeu trop défensif préconisé par Claude Julien. Cela remonte à la saison 2010-2011. Malheureusement pour lui, cette année-là, les Bruins ont remporté la coupe Stanley et les voilà de retour en finale deux ans plus tard. Il fallait voir son « air de bœuf » à la télévision vendredi soir alors que son équipe était en voie d'éliminer les Penguins.
 
Heureusement, Julien peut compter sur un allié au sein de l'organisation : le directeur général, Peter Chiarelli. Ce dernier aurait déjà dit que tant qu'il sera DG des Bruins, Claude Julien sera l'entraîneur. Jimmy Murphy a ajouté que Chiarelli aurait démissionné si Julien avait été congédié après une élimination face aux Leafs.
 

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Neely a le droit de ne pas aimer le jeu défensif. Mais on pourrait lui rappeler ce que les Bruins ont accompli en finale de l'Est : ils ont éliminé les Penguins en quatre matchs, les ont blanchis deux fois et n'ont accordé que deux buts!
 
Et si j'étais le proprio des Bruins, Jeremy Jacobs, un « gratte-la-cenne » notoire, je dirais ceci à mon président : « Grâce au jeu défensif, mon équipe a joué neuf matchs à domicile en séries et va en jouer au moins deux autres en finale. Avec des revenus de 2 à 3 M$ par partie, on parle ici de près d'une trentaine de millions dans les coffres de l'équipe. 

Bettman et la loi en Arizona

Rien ne semble vouloir arrêter Gary Bettman pour garder les Coyotes à Phoenix, même pas les lois de l'Arizona, selon le quotidien Arizona Republic.

Après s'être entendu avec le groupe Renaissance Sports and Entertainment sur l'achat de l'équipe, Bettman a organisé une rencontre avec les membres du conseil municipal de Glendale, le 28 mai dernier. Le but de cette rencontre étant évidemment que les deux parties concluent un accord sur la gestion de l'amphithéâtre.  

Mais en Arizona on aime les choses transparentes. Il y a une loi, la « Open Meeting Law », qui dit que si quatre conseillers municipaux participent à la même réunion, celle-ci doit être publique.

Qu'est-ce que Gary Bettman a fait? Il a organisé quatre réunions d'une heure. D'abord avec le maire de Glendale à 9 h; le directeur général de la ville à 10 h; la mairesse suppléante et un conseiller municipal à 11 h et finalement, les trois autres conseillers ont été convoqués à midi.

Au terme de ces rencontres, personne n'a voulu commenter.

Le maire de Glendale s'est défendu d'avoir violé la loi en disant qu'il ne s'agissait pas d'une réunion au sens propre du terme. Il n'y avait pas d'ordre du jour ou de points précis à l’agenda. Il s'agissait simplement de « faire connaissance » avec les gens de RSE. Et le maire a ajouté au journal que de toute façon, il n'y aurait pas eu quorum pour tenir une assemblée publique. Pourtant, quelques heures plus tard, il y a eu assemblée ordinaire du conseil municipal, ouverte au public et diffusée à la télévision communautaire de Glendale. Personne de la LNH ou du groupe RSE n'était sur place.

Tous ne partagent pas l'avis du maire Jerry Weiers. Des groupes de pression, avocats et professeurs d'université estiment que l'esprit de la loi a été contourné. Surtout que Weiers s'est fait élire l'automne dernier en promettant plus de transparence.

On pourrait peut-être convoquer Gary Bettman devant la Commission Charbonneau...

L'Omnium de golf des États-Unis

C'est jeudi que débute l'Omnium de golf des États-Unis, au club de golf Merion en Pennsylvanie. Ernie Els sera en quête d'une 3e victoire à ce 2e tournoi majeur de la saison. Et pour le seconder, il a retenu les services d'un vétéran de 14 saisons dans la LNH : Dan Quinn, qui sera son caddie.

Quinn et Els se sont connus en Floride il y a quelques années et sont devenus de bons amis. Dan Quinn a joué pour huit équipes au cours de sa carrière et a connu sa meilleure saison en 1987-1988 en marquant 40 buts avec les Penguins de Pittsburgh. Il est aussi un excellent joueur de golf.

Il a remporté à cinq reprises la « Celebrity Golf Classic » présentée chaque année à Lake Tahoe.

Depuis 2010, il a travaillé à temps partiel avec Ernie Els et sera son caddie dans une dizaine de tournois cette année. Il a aussi fait équipe avec John Daly au US Open en 2000.

Certains se souviendront peut-être qu'il avait été accusé de viol en 1992 alors qu'il jouait pour les North Stars du Minnesota. Mario Lemieux avait aussi été mêlé à cette affaire. Les accusations avaient été abandonnées.    

Vous remarquerez aussi qu'il n'y aura pas de fanion au bout des tiges plantées dans les trous sur chaque vert, ce que les golfeurs appellent en bon français,  « le flag ».

À la place, il y aura de petits ballons de forme ovale, le symbole officiel du club de golf.

Si cela donne un cachet particulier au parcours, ces tiges compliquent aussi le jeu des golfeurs qui utilisent les drapeaux pour mesurer la direction et la force du vent.  Ce à quoi Rickey Fowler a répondu : « Je vais prendre les ballons comme cible. Si je vise le ballon, je ne devrais pas être loin du trou ».