CALGARY - L'entraîneur des Flames de Calgary, Bob Hartley, a comme message à sa troupe de continuer à surprendre bien des observateurs.

La meilleure façon de le faire serait de gagner dimanche à Anaheim pour prolonger la série de deuxième tour face aux Ducks, qui la mènent 3-1.

Quand on sait que les Flames ont un dossier de 0-4 au Honda Center cette saison, la commande est de taille. D'autant plus que pour les buts, le compte y est de 18-6 en faveur des Ducks.

« L'aréna nous cause des problèmes, mais nous savons que nous sommes capables de gagner là-bas, a dit l'ataquant Mason Raymond. C'est ça l'essentiel, c'est d'y croire. »

En remontant plus loin, les Flames n'ont pas gagné à Anaheim en saison régulière depuis le 19 janvier 2004, une séquence de 20 revers.

« Mon message aux gars est de créer un tremblement de terre dans le monde du hockey, a dit Hartler samedi à Calgary, avant que les Flames s'envolent pour la Californie. Nous sommes au bord du gouffre, mais nous voulons aller plus loin. Notre saison a été exceptionnelle jusqu'ici. »

Les Flames estiment avoir encore un ou deux lapins à sortir de leur chapeau.

« J'ai le sentiment que tout est possible avec notre équipe, a dit l'attaquant Johnny Gaudreau. Nous avons déjà comblé des retards. Ça me semble être le scénario parfait pour nous. »

Le sixième match aurait lieu mardi à Calgary, tandis qu'un match ultime se tiendrait jeudi à Anaheim.

Le quatrième affrontement, présenté vendredi, a été le plus solide des Flames à forces égales, mais les unités spéciales ont déçu. Anaheim a marqué deux fois avec l'avantage d'un homme, en plus d'écouler avec succès un avantage de deux joueurs, dans un gain de 4-2.

« En ce moment ce sont les petits détails qui ne vont pas en notre faveur, a dit le défenseur Dennis Wideman. Le hockey peut être surprenant comme ça; parfois vous livrez votre meilleure performance, et le résultat n'est pas celui que vous vouliez. »

La marge d'erreur sera toutefois de zéro dimanche.

« Dans le quatrième match, ils nous ont fait payer pour presque chacune de nos erreurs, a dit Hartley. C'est typique des bonnes équipes. Ça se voit qu'ils sont passés par là. »