C’est aujourd’hui que se met en marche ce que j’appelle affectueusement « Ma Coupe Stanley ».  Le Championnat mondial junior de l’IIHF est un moment privilégié pour se réunir en famille et suivre un tournoi de hockey de grande qualité. J’ai raté le rendez-vous sur place l’an dernier en raison des contraintes de la COVID, mais je suis de retour à Edmonton cette année pour mon 24e tournoi à mon plus grand bonheur.

 

Au fil des ans, cette compétition nous laisse des souvenirs impérissables que ce soit le match de 4 buts de Simon Gagné en 1999, les prouesses de Jonathan Toews en tirs de barrage en 2007, le fameux but égalisateur de Jordan Eberle en demi-finale en 2009 ou la défaite crève-cœur du Canada en tirs de barrage au Centre Bell contre les Américains en 2017, on demeure rarement sur notre appétit.

 

Certes ce tournoi s’amorce avec des craintes reliées au variant Omicron et je peux vous assurer que tout est mis en place en Alberta afin que les joueurs, les officiels et l’équipe de diffusion de TSN/RDS, qui envoient les images à une quinzaine de pays dans le monde, puissent demeurer en sécurité.  Depuis mon arrivée à Edmonton vendredi soir vers 22h30 j’ai déjà dû me soumettre à 2 tests rapides antigènes et deux autres tests PCR. Aujourd’hui après le match du Canada pour me rendre près du vestiaire il faudra passer un autre test rapide et porter les masques M95.  De plus les sorties restos ou bars après les matchs sont proscrites.  On demeure en sécurité à l’hôtel ou dans les zones qui nous sont réservées au Centre Rogers.

 

Un seul cas jusqu’ici a été rapporté du côté de l’équipe suisse qui n’a pu inscrire que 17 joueurs sur 25 sur sa liste pour l’instant en attendant d’autres résultats.  Rappelons que l’an dernier l’Allemagne avait dû se débattre pendant quelques matchs avec des effectifs réduits. Chose certaine, la vigilance est de mise.  La capacité des amphithéâtres à Edmonton et Red Deer a été réduite à 50% question d’avoir plus de distanciation.

 

On a bien hâte de voir à l’œuvre la formation canadienne ce soir 19h00 (HE) contre la Tchéquie (c’est maintenant comme ça qu’on désigne la République Tchèque).  Hier l’entraîneur-chef Dave Cameron a confirmé que Dylan Garand des Blazers de Kamloops serait son gardien de confiance pour amorcer la compétition.  La formation canadienne sera puissante et bien balancée à l’attaque reste à voir si, lorsque les matchs clés arriveront, la défensive saura tenir le coup.

 

Le Canada vise un 19e titre mondial cette année et surtout il veut faire oublier cette défaite de l’an dernier en finale 2-0 face aux Américains après avoir dominé le tournoi d’un bout à l’autre. La dernière médaille d’or canadienne gagnée à la maison est celle de 2015 lors de la finale présentée à Toronto.

 

Cinq pays aspirent à la plus haute marche du podium le Canada, les États-Unis, la Finlande, la Suède et la Russie. Les trois premiers se sont partagés les 9 dernières médailles d’or alors que la Suède (2012) et la Russie (2011) espèrent mettre fin à une longue disette.

 

Notre équipe diffusion dirigée par le producteur Martin Brière ira comme suit : Je serai à la description des matchs à Edmonton en compagnie de notre nouvel analyste Marc-André Dumont qui, il y a trois ans à peine, était un des adjoints de Tim Hunter lors du tournoi présenté à Vancouver.  

 

À l’animation on retrouvera François-Étienne Corbin et l’analyse entre les périodes sera confiée à Bruno Gervais. Pour les matchs du Groupe B présenté à Red Deer Michel Lacroix sera à la description en compagnie de Norman Flynn à l’analyse alors que Jasmin Leroux et Dominic Ricard mettront la table et seront en ondes lors des entractes.

 

Une prédiction : Une finale Canada-Russie le 5 janvier – Pourquoi pas ?

 

Bon Championnat Mondial et surtout un excellent temps des fêtes tout en demeurant vigilants…