Cette période de confinement, Bobby Ryan ne cache pas qu’elle aurait été bien plus pénible s’il n’avait pas reçu de l’aide avant les Fêtes.

L’attaquant des Sénateurs d’Ottawa s’est confié à Ian Mendes de TSN quant à son isolement avec sa famille à Idaho. Il y a un peu plus de quatre mois, Ryan s’était aussi retrouvé en isolation, mais cette fois, c’était pour recevoir des traitements afin de combattre sa dépendance à l’alcool.

En novembre, Ryan avait été forcé de quitter un entraînement des Sénateurs après avoir souffert d’une crise de panique. C’est à partir de ce moment qu’il a reçu de l’aide pour sa condition. En y repensant, le principal intéressé ne sait pas comment il aurait réagi devant ces mesures imposées en raison de la pandémie de la COVID-19.

« Le tout aurait été vraiment difficile si je n’avais pas vécu ce que j’ai traversé en début décembre, a-t-il mentionné. Je ne peux imaginer ce que ça aurait été d’être isolé avec ma famille. Ça n’aurait pas été bon pour notre mariage parce que je n’étais pas dans un bon état d’esprit pour aider. »

Les nombreuses séances de thérapie ont offert à Ryan une nouvelle vision de la vie qui l’aie actuellement à passer au travers des différents embûches. Il approche d’ailleurs la présente situation avec un nouvel état d’esprit.

« Une chose que j’ai apprise il y a quatre mois et demi, c’est qu’il y a seulement certaines choses que l’on peut contrôler. Tout le reste, ça va arriver de toute façon. Il faut tenter de rester dans cette bulle. Je ne peux contrôler la situation, mais je peux contrôler mes pensées », a-t-il souligné.

L’attaquant est donc en mesure d’aider sa famille, sa femme et ses deux enfants. Il embrasse son rôle de père pendant cette période de confinement.

« On essaie seulement de survivre en ce moment. J’ai moins de temps que normalement si vous pouvez le croire », a-t-il lâché.