C'est ce que Melanson a déclaré jeudi en entrevue à la radio de Radio-Canada en Acadie.
« Ç'a été une année extrêmement difficile pour Carey », a dit Melanson. « Lorsque tout allait bien en début de saison, il n'y avait pas de problème. Mais la journée que tu frappes le mûr, ça devient pénible pour un jeune gardien. »
« Dans le meilleur des mondes, j'aurais aimé compter sur un vétéran comme Cristobal Huet, mais je n'avais malheureusement pas ce luxe-là. »
Melanson est également revenu sur le geste posé par Price, qui a levé les bras dans les airs après avoir effectué un arrêt de routine en deuxième période du match de mercredi contre les Bruins de Boston.
« Carey est un athlète fier qui était frustré à ce moment-là », a expliqué Melanson. « Je suis convaincu qu'il regrette ce qui s'est produit, mais je sais surtout qu'il a très à cœur la cause du Canadien. »
Melanson ne s'est également pas gêné pour écorcher au passage les partisans qui se sont moqués de Price avant qu'il ne lève les bras dans les airs.
« Nous avons 20 000 personnes qui supportent l'équipe tant dans la victoire et la défaite et même si nous ne participons pas aux séries, ces partisans nous appuient à 100 pour cent », a indiqué Melanson. « Malheureusement, il y en a 1500, que nous appelons la crasse, qui ne méritent pas d'assister aux matchs et qui n'ont aucune classe. »
« Ça donne une mauvaise image à la ville et à l'équipe et lorsque nous essayons d'embaucher des joueurs autonomes l'été, ils se demandent tous ce qu'ils viendraient bien faire ici. »
Melanson croit finalement que toutes les célébrations entourant le centenaire de l'équipe ont nui au rendement des joueurs sur la patinoire.
« Ç'a mis beaucoup de pression sur les gars », a dit Melanson. « Et avec le nouveau centre d'entraînement à Brossard, il y a avait énormément de distractions. »
« Il y a tellement de gens qui assistent aux pratiques que ça ne donne pas la chance aux gars de passer du temps de qualité ensemble. »