Mélanie Turgeon est une skieuse expérimentée à 24 ans
Ski lundi, 19 mars 2001. 20:14 dimanche, 16 juin 2024. 23:50
MONTREAL (PC) - Mélanie Turgeon en a fait du chemin depuis la conquête de son premier championnat canadien en 1993 à l'âge de 16 ans. Mais elle n'a rien oublié de ses premiers pas parmi les grandes du ski canadien.
"Je me souviens très bien de mes premiers championnats nationaux en 1992 à Lac Louise", a raconté Turgeon, lundi, à Montréal, lors d'une conférence de presse en vue des championnats canadiens qui auront lieu à compter de vendredi aux monts Sainte-Anne et Orford.
"J'avais pris la remontée mécanique en compagnie de Kerrin Lee-Gartner peu après sa médaille aux Jeux d'Albertville. J'étais comme dans un rêve. Je me disais que j'aimerais ça battre ces filles."
Cette semaine, les rôles seront inversés. Les jeunes espoirs canadiens s'inspireront sans doute de la présence de la tête d'affiche de l'équipe féminine pour se surpasser.
Expérience positive
Heureuse d'être de retour chez elle après plusieurs semaines passées en Europe, Turgeon tire un bilan extrêmement positif de sa dernière saison sur le circuit de la Coupe du monde.
Non seulement a-t-elle confirmé sa place parmi l'élite mondiale avec quatre podiums mais elle n'est désormais plus seule de son camp avec l'éclosion d'Emily Brydon de Fernie, en Colombie-Britannique, Anne-Marie Lefrançois de Charlesbourg et de Sara-Maude Boucher de St-Denis de Brompton.
Habituée depuis des années à faire cavalier seule avec ses entraîneurs Piotr Jelen et Serge Dugas, Turgeon ne savait pas trop à quoi s'attendre de la présence de coéquipières. Mais elle ne regrette rien.
"J'ai adoré l'expérience, a-t-elle analysé. C'est plaisant de se retrouver avec des filles de mon âge. J'ai appris d'elles comme elles ont profité de mon expérience. Anne-Marie est très sérieuse et Sara-Maude démontre beaucoup de talent. Nous avons réussi à créer un esprit d'équipe. J'ai bien hâte à l'année prochaine."
Turgeon espère maintenant que ses solides performances en Coupe du monde inciteront les dirigeants de Canada Alpin à consentir à l'équipe féminine un peu plus de ressources.
"Il nous faudrait un troisième entraîneur sur le parcours et un deuxième technicien pour les skis. Une équipe de cinq personnes en plus d'un physiothérapeute, ce n'est pas extravagant."
Avant de mettre un terme à sa saison sur les pentes, Turgeon participe cette semaine aux épreuves de vitesse des championnats canadiens présentés au Mont Sainte-Anne. Des descentes d'entraînement sont au programme mardi, mercredi et jeudi.
"Je me souviens très bien de mes premiers championnats nationaux en 1992 à Lac Louise", a raconté Turgeon, lundi, à Montréal, lors d'une conférence de presse en vue des championnats canadiens qui auront lieu à compter de vendredi aux monts Sainte-Anne et Orford.
"J'avais pris la remontée mécanique en compagnie de Kerrin Lee-Gartner peu après sa médaille aux Jeux d'Albertville. J'étais comme dans un rêve. Je me disais que j'aimerais ça battre ces filles."
Cette semaine, les rôles seront inversés. Les jeunes espoirs canadiens s'inspireront sans doute de la présence de la tête d'affiche de l'équipe féminine pour se surpasser.
Expérience positive
Heureuse d'être de retour chez elle après plusieurs semaines passées en Europe, Turgeon tire un bilan extrêmement positif de sa dernière saison sur le circuit de la Coupe du monde.
Non seulement a-t-elle confirmé sa place parmi l'élite mondiale avec quatre podiums mais elle n'est désormais plus seule de son camp avec l'éclosion d'Emily Brydon de Fernie, en Colombie-Britannique, Anne-Marie Lefrançois de Charlesbourg et de Sara-Maude Boucher de St-Denis de Brompton.
Habituée depuis des années à faire cavalier seule avec ses entraîneurs Piotr Jelen et Serge Dugas, Turgeon ne savait pas trop à quoi s'attendre de la présence de coéquipières. Mais elle ne regrette rien.
"J'ai adoré l'expérience, a-t-elle analysé. C'est plaisant de se retrouver avec des filles de mon âge. J'ai appris d'elles comme elles ont profité de mon expérience. Anne-Marie est très sérieuse et Sara-Maude démontre beaucoup de talent. Nous avons réussi à créer un esprit d'équipe. J'ai bien hâte à l'année prochaine."
Turgeon espère maintenant que ses solides performances en Coupe du monde inciteront les dirigeants de Canada Alpin à consentir à l'équipe féminine un peu plus de ressources.
"Il nous faudrait un troisième entraîneur sur le parcours et un deuxième technicien pour les skis. Une équipe de cinq personnes en plus d'un physiothérapeute, ce n'est pas extravagant."
Avant de mettre un terme à sa saison sur les pentes, Turgeon participe cette semaine aux épreuves de vitesse des championnats canadiens présentés au Mont Sainte-Anne. Des descentes d'entraînement sont au programme mardi, mercredi et jeudi.
