Les épreuves de Coupe du monde de ski alpin, prévues du 12 au 16 février en Chine, ne sont actuellement pas menacées par l'épidémie de coronavirus, a indiqué samedi la secrétaire générale de la Fédération internationale de ski (FIS).

« Nous suivons évidemment les instructions de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) en nous rapprochant du CIO (Comité international olympique) car cette compétition sera le premier test-event officiel avant les Jeux olympique d'hiver 2022 de Pékin », a indiqué Sarah Lewis en marge de la Coupe du monde de Kitzbühel (Autriche).

« Le CIO a une délégation sur place. Leur direction médicale est proche de l'OMS, nous sommes restés connectés ces deux dernières semaines (...), pour l'instant la situation présente un risque faible. »

« Si la situation empire, aucun risque ne sera pris », a cependant assuré Mme Lewis.

Les épreuves (trois entraînements, une descente et un super-G messieurs) sont prévues sur la montagne Xiaohaituo dans le district de Yanqing, à environ 50 km au nord de Pékin.

Un coronavirus de la famille du Sras se propage à grande vitesse en Chine depuis décembre, avec 1.300 cas de contamination dont 41 mortels recensés samedi, alors que les autorités ont pris des mesures drastiques sur les déplacements dans et hors du pays.

La première Coupe du monde de ski alpin prévue en Chine est par ailleurs menacée par la météo, marquée par des températures douces et un fort vent qui balaie les pistes depuis plusieurs jours. Une décision sur le volet sportif doit être prise mercredi, selon une source.