La Québécoise Marie Michèle Gagnon se prépare à amorcer la saison de la Coupe du monde de ski alpin ce week-end, en Autriche, avec la présentation du Slalom Géant de Sölden.

Gagnon en sera à sa 13e année sur le circuit. Malgré la situation planétaire unique en raison de la pandémie, la skieuse se compte chanceuse de pouvoir amorcer sa saison.

« Ce sera spécial comme première Coupe du Monde. Il n’y aura aucun spectacteur, donc pas de cloches et de cris à notre arrivée, mais autrement, je crois que nous sommes très chanceux d’avoir un calendrier avec presqu’autant de courses que dans les années dernières », se réjouit l’athlète de 31 ans.

Évidemment, Gagnon se dit déçu de ne pas pouvoir courir devant les siens cette année, alors que la majorité du calendrier sera concentrée en Europe et que les étapes nord-américaines de la Coupe du Monde ne sont pas prévues en ce moment.

« La course de Lake Louise, c’est un classique. De ne pas pouvoir courir au Canada, c’est difficile, c’est l’un des rares avantages dans la saison qu’on a », affirme Gagnon.

Avant de se rendre en Europe pour amorcer sa préparation sur la neige, Gagnon a documenté son entraînement au Québec sur les médias sociaux pour inspirer les gens à faire de l’activité physique, même pendant la période de confinement.

Malgré tout, la pandémie met une pression sur plusieurs organisations sportives au pays et Canada Alpin n’y échappe pas.

« La situation financière n’est pas facile au Canada, mais avec la présence d’Erik Guay sur le conseil d’administration et la venue d’une nouvelle présidente, j’ai vu des beaux changements. Nous avons un programme de haute qualité », se réjouit la skieuse de Lac-Etchemin.

Autrefois spécialisée dans les épreuves de slalom, Gagnon entamera sa 3e année sur le circuit en tant que spécialiste des épreuves de vitesse du Super-G et de descente. Elle se dit confiante de pouvoir ajouter à sa récolte de quatre podiums sur le circuit au cours de sa carrière.