Diego Godin arrive en Russie avec un autre trophée fraîchement épinglé à son palmarès.

L’Atlético a battu Marseille 3-0 en finale de la Ligue Europa, offrant au joueur de 32 ans sa sixième pièce d’argenterie depuis qu’il a rejoint cette formation en 2010 en provenance de Villareal.

À sa troisième Coupe du monde, et à titre de capitaine, Godin peut aimer les chances de l’Uruguay de sortir d’un groupe A peu impressionnant qui inclut l’Arabie saoudite, l’Égypte et le pays hôte, la Russie.

L’indécision coûte cher à un défenseur, et Godin a pu durer aussi longtemps parce qu’il n’en est pas affligé. Il s’est fait un nom grâce à sa vitesse de réaction et parce qu’il sait quand il doit se dévouer à un tacle (moyenne de 1,7 par match cette saison en Liga) ou sur une interception (2,0 par match). Bien que sa touche offensive soit quelque peu déficiente, Godin est tout de même en mesure de participer activement à la relance avant de reprendre son poste à temps pour arrêter les contres adverses. Sans aucun doute, Diego Simeone s’inquiète de l’espace que Godin peut parfois concéder à un attaquant qui risque de le déborder quand il s’amène en pression, mais son habileté à se replier rapidement apaise ces craintes.

De plus, Godin ne devrait pas perdre trop de temps à développer une chimie avec son partenaire en défense centrale, son coéquipier chez l’Atléti Jose Gimenez, qui devrait être assigné à ses côtés par l’entraîneur-chef Oscar Tabarez.