L'Impact de Montréal dispute son premier match du Tournoi MLS is Back face au Revolution de la Nouvelle-Angleterre.

Il s'agit du premier de trois matchs en phase de groupes dans le cadre de cet événement.  La rencontre est disputée sur la pelouse du ESPN Wide World of Sports Complex à Orlando, en Floride.

Mercredi soir, en lever de rideau du tournoi, l'Orlando City SC s'est imposé au compte de 2-1 sur l'Inter Miami.

Avant l'interruption de la saison régulière en raison de la pandémie, l'Impact avait disputé quelques parties, dont deux parties en MLS. D'ailleurs les hommes de Thierry Henry avaient vaincu la Nouvelle-Angleterre 2-1 lors du premier match de la saison.

À son dernier match, le Onze montréalais avait fait match nul 2-2 avec le FC Dallas le 7 mars. Quant au  Revolution, il a aussi fait match nul 1-1 avec le Fire de Chicago à son dernier match.

Les deux effectifs montreront un différent visage par rapport au match d'ouverture. Chez le Revolution, le joueur désigné Carles Gil sera de la partie après avoir raté le premier rendez-vous en raison d’une blessure. Le Bleu-blanc-noir comptera quant à lui sur la présence en milieu de terrain de Victor Wanyama, dont l’acquisition avait été confirmée quelques jours après le premier match de la saison. 

Bien que les deux formations aient déjà croisé le fer, l'entraîneur de l'Impact confiait cette semaine que le premier match de la saison régulière ne voulait plus rien dire et que les deux clubs s'aventurent maintenant vers un monde nouveau.

« C’est comme si la saison recommençait  et encore une fois, le premier match est contre la Nouvelle-Angleterre », a illustré Henry mardi soir lors d’une rencontre avec les médias montréalais.

L'ancienne étoile des Bleus estime que la rencontre est un défi particulier.

« Ce n’est jamais évident de battre une équipe deux fois pratiquement d’affilée, et même dans la même saison, mais on va essayer de le faire. Ça ne sera pas évident. C’est la sensation que la saison commence encore une fois et on doit affronter encore cette équipe. On a déjà pu les surprendre par ce qu’on faisait. Je ne sais pas si on pourra le refaire, mais on verra bien et on s’adaptera à la situation. »

De son côté, Samuel Piette admet qu'il devra mettre un effort particulier pour reprendre le rythme. Il avoue qu'il a généralement besoin de deux ou trois rencontres pour prendre son erre d'aller. En ce qui concerne la partie, il s'attend à autre chose que ce que l'on a pu assister au premier match entre les deux formations.

« On ne peut pas vraiment faire de vidéo pour étudier les équipes adverses, ajoute Piette, qui note que l’équipe de Nouvelle-Angleterre que l’Impact affronte pourrait être fort différente de celle qu’il a battue au Stade olympique en février. Donc c’est de se concentrer sur nous, bien travailler et faire ce qu’on peut sur le terrain quand le tournoi commence. Mais c’est impossible pour moi de prédire qui a les meilleures chances. Je pense qu’on part tous avec les mêmes odds. »

Le nouveau venu Victor Wanyama devra aussi s'adapter rapidement.

« C’est plus dur mentalement [que physiquement], affirme le joueur désigné, qui s’est joint à l’Impact quelques semaines seulement avant l’arrêt des activités dans la MLS. J’en profite pour passer du temps avec mes coéquipiers, apprendre à les connaître un peu plus. Je passe le plus clair de mon temps dans la salle de jeux. Je regarde la télévision. J’essaie de me garder occupé. »