Puisque son avenir demeure incertain avec l’Impact de Montréal, Marco Schällibaum a retenu l’attention lors de son bilan et celui des joueurs qui n’ont pas réclamé à haute voix son retour.
Bien sûr, l’entraîneur a admis que la situation n’est pas celle souhaitée, mais il comprend le contexte.
« Que dois-je faire? Je dois pleurer toute la journée », a-t-il lancé avec beaucoup de réalisme.
Pas de changement pour l'instant
Bernier et Arnaud voulaient jouer
Tout au long de la saison, les amateurs et les journalistes ont questionné l’entraîneur sur l’utilisation de son effectif. Ce sujet récurrent s’est poursuivi jusqu’au tout dernier match de l’année alors que l’Impact a été éliminé par le Dynamo de Houston pendant que Patrice Bernier et le capitaine Davy Arnaud rongeaient leur frein sur le banc.
Même s’il se remettait de quelques blessures, Bernier avait indiqué qu’il pouvait jouer et qu’il souhaitait contribuer. Bien sûr, le Québécois comprenait qu’une place sur la formation partante était peu probable avec sa condition des dernières semaines.
« J’étais déçu de ne pas participer, mais la décision leur revenait. Je n’ai pas besoin d’explication vu que la saison est finie, mais tu te dis que c’est frustrant parce que tu aurais pu contribuer », a confié Bernier.
« Si Patrice avait été mieux au niveau physique, il aurait joué ce match. Mais je crois que nous avions la meilleure formation sur le terrain selon les conditions du moment.
« Dire que j’étais déçu, ce n’est pas assez fort comme mot. J’ai eu une bonne conversation avec Marco qui m’a expliqué son point de vue. Je lui ai dit que je le respectais, mais que je ne le partageais pas », a indiqué celui qui n’a pas de contrat pour la saison prochaine et qui ne semblait pas si convaincu qu’il allait demeurer un membre de l’Impact.
Schällibaum a avoué éprouver certains regrets par rapport aux derniers mois.
« Bien sûr, on a des regrets quand on obtient de tels résultats. C’est souvent une question de mentalité quand on perd des matchs. Il faut devenir plus fort et on ne s’est pas relevé assez souvent vers la fin. Je ne peux plus changer ce qui est arrivé, mais j’ai encore un goût amer à travers tout mon corps », a admis celui qui a raconté, avec humour, espérer reconnaître sa maison en Suisse car il ne l’a pas visité depuis longtemps.