MONTRÉAL – Quand Evan Bush a répondu à l’invitation à souper de Troy Perkins juste avant de laisser derrière lui l’automne montréalais pour aller passer la saison morte dans son Ohio natal, il se doutait bien que c’était la dernière fois que les deux amis se voyaient en tant que coéquipiers.

Les signes ne mentaient pas. Quelques jours auparavant, lors du bilan de fin de saison de l’Impact, Perkins s’était vidé le coeur. Il avait l’impression d’avoir été injustement identifié comme le bouc émissaire pour les insuccès du club et ne se sentait plus désiré à Montréal. Puis, quand Bush avait franchi le seuil de l’appartement, il avait tout de suite vu les boîtes, remplies et scellées. Un déménagement était clairement dans l’air.