La MLS amorce sa saison régulière dès dimanche. Voici un aperçu des clubs de l’Association Ouest, dans aucun ordre particulier. En fait, si le classement se termine ainsi en octobre, vous avez ma permission pour participer à votre loterie préférée.

Whitecaps de Vancouver

À Vancouver, les Whitecaps semblent avoir beaucoup de monde pour peu de places disponibles en attaque, sans parler des conséquences sur le plafond salarial. Or, l’entraîneur Carl Robinson en impressionne plus d’un depuis son arrivée à la barre de l’équipe grâce à un recrutement astucieux ainsi qu’à un jeu où la vitesse et la possession orientée vers l’avant sont mises en valeur. Seulement, on se demande bien comment il va gérer le temps de jeu de tous ses éléments offensifs. Si le mystère entourant l’avenir de Darren Mattocks avec le club perdure (ses valises seraient peut-être déjà prêtes, mais oubliez la Chine!), il semble que le Japonais Masato Kudo ait pour sa part des ennuis de santé qui pourraient l’empêcher de participer au match d’ouverture contre l’Impact. Dans ces circonstances, on anticipe donc que Robinson va développer un petit penchant pour une attaque à saveur latino-américaine avec Pedro Morales, Octavio Rivero et Blas Perez. Autrement, les partisans de l’équipe nationale canadienne, et Benito Floro, seront content d’apprendre que Robinson compte donner une chance au latéral droit Fraser Aird –paraîtrait qu’il coure vite et qu’il aime attaquer –et qu’il semble aussi croire au potentiel de jeunes comme Sam Adekugbe et Kianz Froese. 

Galaxy de Los Angeles

À Los Angeles, la galaxie compte bien des étoiles mais elle manque encore pour l’instant de chimie. La première source d’inquiétude: mesurer ce qui reste dans le réservoir à carburant de Steven Gerrard. S’il sait encore servir les longs ballons, Stevie G a toujours été plus influent lorsqu’il avait les ressources pour trancher les lignes adverses avec un appel en soutien à l’attaquant. Le genre de course qui se fait de plus en plus rare… 

Devant on se demande également si Giovanni Dos Santos a des anicroches avec Robbie Keane. Autrement dit, le style du meneur de jeu mexicain est-il compatible avec celui de l’Irlandais qui aime bien décrocher de sa position avancée pour dribbler ses rivaux de Ligue majeure? Comme on dit en Californie, il faut être deux pour danser le tango, mais vu d’ici, on estime qu’il n’en faut pas plus pour se marcher sur les pieds. Enfin, le départ d’Omar Gonzalez pour la Liga Mexicana pourrait revenir hanter l’équipe de Bruce Arena et la forcer à se dénicher un nouveau Jedi. En attendant, ce qu’on sait, c’est qu’outre Nigel de Jong, il y a maintenant un Van Damme capable de distribuer des corrections derrière.