MONTRÉAL - La veuve et la fille de Gary Carter ont été très touchées par l'hommage rendu à l'ex-grand receveur des Expos de Montréal avant le premier match opposant les Blue Jays de Toronto aux Mets de New York.

Entourées de Steve Rogers, Warren Cromartie et Tim Raines, Sandy et Kimmy Carter ont été chaudement accueillies par les plus de 46 000 spectateurs réunis au Stade olympique. Émues avant même de fouler le gazon synthétique, les deux femmes ont eu du mal à ne pas se laisser gagner par l'émotion pendant la présentation.

« Dès que j'ai entendu les acclamations de la foule, les larmes me sont montées aux yeux » a déclaré Kimmy, qui est née à Montréal, en 1980.

Sobre, la cérémonie, animée avec brio par l'ex-baseballeur Marc Griffin, a semblé ravir un public qui, il est vrai, était conquis d'avance.

Après une vidéo relatant les grands moments de Gary Carter avec les Expos, de ses tout débuts avec les Expos jusqu'à son tout dernier coup sûr dans l'uniforme à rayures à sa dernière présence, le 27 septembre 1992, en passant par la conquête du championnat de 1981, Rogers et Cromartie sont venus souligner à quel point le receveur aura eu une influence positive sur leur carrière et l'homme, sur leur vie.

« Tout a été bien fait sur le terrain, c'est juste triste qu'au lieu que Gary soit ici pour célébrer le retour du baseball avec nous, nous devions saluer sa mémoire de la sorte », a noté Rogers avec émotion.

Les deux femmes se sont ensuite adressées à la foule, ne pouvant contenir quelques larmes quand elles ont remercié le public.

« C'était très beau, c'était très émouvant, a dit Sandy. C'était au-delà de mes attentes, et pourtant, je m'attendais à quelque chose de grandiose. Nous avons ressenti tellement d'amour de la part de tout le monde. »

Après la cérémonie, elles ont rappelé à quel point toute la famille Carter avait apprécié son séjour à Montréal.

« Cette ville a toujours bien aimé Gary et a toujours fait en sorte que notre famille s'y sente bien, on l'a ressenti ce soir, a ajouté Sandy. C'était ici chez nous. Ce fut un privilège de vivre ici ces 11 années. »

"Nous avons emprunté le même corridor que papa empruntait pour se rendre au terrain et nous y avons senti sa présence dès cet instant, a raconté Kimmy. Nous sommes certaines qu'il souriait à ce moment."