Je reviens tout juste d‘un séjour dans la Grosse Pomme et comme c‘est mon habitude, je ne peux pas passer dans une grande ville américaine sans aller voir de la balle.

Or, après avoir visité le vétuste Shea Stadium l'an dernier, l'occasion était belle pour visiter le nouveau joyau de la Ligue nationale. Et j'ai nommé le CiTi Field, “The New Home of the New York Mets”.

À première vue, le stade est grandiose. Magnifique de l‘extérieur, il est à couper le souffle de l‘intérieur. Mais une fois assis à mon siège, il est bien facile d‘y trouver des défauts.

Tout d‘abord, c‘est beaucoup trop gros. Les clôtures sont très éloignées (415 pieds dans L‘ALLÉE de droite) et à cet endroit dans le quartier Queens, la balle ne voyage pas bien.

Pas surprenant alors qu‘au début du mois d‘août, David Wright ne compte que 8 circuits. Un véritable gâchis quand on pense que le puissant cogneur des Mets a frappé plus de 30 circuits lors de ses deux dernières campagnes.

Mais il y a une autre chose qui irrite les habitants de New York par rapport au CiTi Field : le prix des billets. Longtemps, les Mets ont été reconnus comme l‘équipe préférée des Cols bleus, des gens qui ne peuvent se permettre d‘assister à un match des richissimes Yankees.

Ce n'est toutefois plus le cas. Le prix des billets au CiTi Field a doublé voire même triplé par rapport aux mêmes sièges du Shea Stadium.

Enfin, le stade comprend de nombreuses loges luxueuses. Jusqu‘ici pas de problème vous me direz? Eh bien schez que les loges ont eu pour effet de relocaliser certains détenteurs de billets de saison au balcon. De quoi soulever l‘ire.

Malgré tout, si vous voulez passer une belle soirée, je vous le conseille, l‘ambiance vaut la peine d‘être vécue; c‘est tout le temps plein!!!!

La marque finale de mon match : 4–2 en faveur des Rockies…

À la prochaine