Quand les chiffres parlent
Baseball samedi, 3 juil. 2004. 17:33 dimanche, 15 déc. 2024. 10:36
(ESPN.com) - Quand les Padres de San Diego ont fait de Matt Bush leur premier choix au repêchage, certaines personnes ont cherché à savoir s'il était fréquent qu'un joueur sélectionné en première ronde porte le même nom qu'un président en fonction.
La réponse est (après plusieurs recherches) non. Aucun avant Matt Bush.
En fait, le plus près avant Bush serait un certain Eddie Ford, premier choix des Red Sox de Boston le premier juin 1974, soit deux mois avant la démission du président Richard Nixon et la nomination de Gerald Ford à la Maison Blanche.
-Dans sa dernière édition, le magazine Really Wild Pitches a rapporté un fait rarissime à l'effet que pour la première fois de l'histoire, des joueurs dont le nom de famille commence par la lettre "i" aient frappé des circuits consécutifs (Brandon Inge et Omar Infante). Un fidèle lecteur, Laren Richardson, se demandait lui, s'il était déjà arrivé que des frappeurs, dont le nom de famille commence par des lettres qui se suivent dans l'alphabet, aient déjà réussi des circuits consécutifs.
En fait, la réponse à cette question est trois: Alex Kampouris, Bill Lohrman et Jo-Jo Moore des Giants de New York, qui ont frappé des circuits consécutifs le 13 août 1939.
Puis, on a voulu savoir si des joueurs, dont le nom de famille commence par la même lettre, avaient déjà réussi l'exploit. La réponse est oui et implique trois joueurs des Yankees de New York (Bobby Murcer, Thurman Munson, Gene Michael) qui ont frappé des circuits consécutifs en neuvième manche le 4 septembre 1969.
-Le 24 juin a été une journée marquante dans la vie du lanceur Brian Shouse des Rangers du Texas, qui a finalement savouré une première victoire en carrière après 112 présences au monticule, soit onze ans après le début de sa carrière.
Incroyable. Il a fallu à Shouse onze années avant de mériter sa première victoire. Tim Adams, un lecteur, s'est empressé de confirmer qu'aucun autre lanceur dans l'histoire n'a eu besoin d'autant de matchs pour signer un premier gain.
Comme il sera impossible à Shouse de battre sa propre marque, les nouveaux titutlaires de ce record, à égalité, sont les lanceurs Juan Alvarez des Marlins de la Floride et Ed Olwine, un releveur à la retraite, qui n'ont pas gagné en 80 parties dans le baseball majeur.
-Le lecteur Conor McCreery a constaté qu'il a fallu cinq parties à Ken Griffey entre son 499e et son 500e circuit, soit la troisième plus longue période d'attente avant de réaliser l'exploit depuis 1967. Seuls Mickey Mantle (six parties) et Harmon Killebrew (13 parties et 16 jours) ont pris plus de temps. Comme Griffey, Eddie Murray a eu besoin de cinq matchs aussi.
L'histoire démontre toutefois que l'attente en vaut la peine et que l'exploit serait de nature à inspirer l'équipe du héros. Ainsi les équipes ont remporté 14 de leurs 20 parties suivantes après qu'un joueur de leur formation ait frappé son 500e circuit en carrière.
-Le lecteur Andrew Giebel a remarqué que Barry Bonds n'a pas obtenu de buts sur balles dans un match cette saison que neuf fois et que les Giants de San Francisco ont conservé une fiche de 5-4 au cours de ces parties.
B.B. reçoit comme tout le monde sait, un nombre incroyable de passes gratuites. En fait, son ratio est de 106 buts sur balles pour 16 retraits au bâton. Il faut préciser que Bonds n'a été retiré plus d'une fois au bâton dans un match que lors d'une seule rencontre, contre les Astros de Houston et Roger Clemens.
Giebel a aussi constaté que les joueurs qui obtiennent plus de 100 buts sur balles par saison et qui sont retirés rarement sur trois prises, sont peu nombreux depuis 1900.
Elmer Valo 1952 16 101
Charlie Gehringer 1940 17 101
Johnny Pesky 1949 19 100
Arky Vaughan 1936 21 118
Arky Vaughan 1938 21 104
Charlie Gehringer 1938 21 112
Si vous êtes encore plus curieux, le moins de retraits sur des prises en une saison par un joueur ayant obtenu 150 buts sur balles est de 44, réalisé en 1946 par Ted Williams. Cette saison-là, il avait hérité de 156 buts sur balles.
En parlant de Barry Bonds, il domine les frappeurs de la Ligue nationale avec une moyenne de .353 mais il n'a frappé que onze doubles depuis le début de la saison 2004. Un fidèle lecteur, Zachary Kamin, a fait une recherche pour déterminer le plus petit total de doubles obtenus par un champion frappeur.
Il n'a pas été possible de déterminer cette statistique avec précision. Nous avons donc orienté la recherche pour le plus petit nombre de doubles pour les joueurs qui ont conservé une moyenne de .350, selon le Lee Sinins' Sabermetric Encyclopedia.
Lloyd Waner 1927 17 .355
Tony Gwynn 1984 21 .351
Jack Fournier 1925 21 .350
Norm Cash 1961 22 .361
Mickey Mantle 1956 22 .353
Eddie Collins 1923 22 .360
Pie Traynor 1930 22 .366
-Un lecteur, Steve Montgomery, se demandait s'il était arrivé souvent que des lanceurs Woody Williams et Glendon Rush soient utilisés comme frappeurs suppléants dans une même série comme ça s'est produit récemment entre les Cards de St-Louis et les Cubs de Chicago.
En fait, il voulait savoir à quand remontait une série où des lanceurs ont agi comme frappeur suppléant. On peut vous dire que Glendon Rusch était aussi impliqué dans cette partie.
Selon le Elias Sports Bureau, c'est arrivé lors de la série entre les Astros de Houston et les Brewers de Milwaukee du 17 au 20 avril 2003 alors que Wade Miller et Rusch ont été utilisés comme frappeurs suppléants.
La réponse est (après plusieurs recherches) non. Aucun avant Matt Bush.
En fait, le plus près avant Bush serait un certain Eddie Ford, premier choix des Red Sox de Boston le premier juin 1974, soit deux mois avant la démission du président Richard Nixon et la nomination de Gerald Ford à la Maison Blanche.
-Dans sa dernière édition, le magazine Really Wild Pitches a rapporté un fait rarissime à l'effet que pour la première fois de l'histoire, des joueurs dont le nom de famille commence par la lettre "i" aient frappé des circuits consécutifs (Brandon Inge et Omar Infante). Un fidèle lecteur, Laren Richardson, se demandait lui, s'il était déjà arrivé que des frappeurs, dont le nom de famille commence par des lettres qui se suivent dans l'alphabet, aient déjà réussi des circuits consécutifs.
En fait, la réponse à cette question est trois: Alex Kampouris, Bill Lohrman et Jo-Jo Moore des Giants de New York, qui ont frappé des circuits consécutifs le 13 août 1939.
Puis, on a voulu savoir si des joueurs, dont le nom de famille commence par la même lettre, avaient déjà réussi l'exploit. La réponse est oui et implique trois joueurs des Yankees de New York (Bobby Murcer, Thurman Munson, Gene Michael) qui ont frappé des circuits consécutifs en neuvième manche le 4 septembre 1969.
-Le 24 juin a été une journée marquante dans la vie du lanceur Brian Shouse des Rangers du Texas, qui a finalement savouré une première victoire en carrière après 112 présences au monticule, soit onze ans après le début de sa carrière.
Incroyable. Il a fallu à Shouse onze années avant de mériter sa première victoire. Tim Adams, un lecteur, s'est empressé de confirmer qu'aucun autre lanceur dans l'histoire n'a eu besoin d'autant de matchs pour signer un premier gain.
Comme il sera impossible à Shouse de battre sa propre marque, les nouveaux titutlaires de ce record, à égalité, sont les lanceurs Juan Alvarez des Marlins de la Floride et Ed Olwine, un releveur à la retraite, qui n'ont pas gagné en 80 parties dans le baseball majeur.
-Le lecteur Conor McCreery a constaté qu'il a fallu cinq parties à Ken Griffey entre son 499e et son 500e circuit, soit la troisième plus longue période d'attente avant de réaliser l'exploit depuis 1967. Seuls Mickey Mantle (six parties) et Harmon Killebrew (13 parties et 16 jours) ont pris plus de temps. Comme Griffey, Eddie Murray a eu besoin de cinq matchs aussi.
L'histoire démontre toutefois que l'attente en vaut la peine et que l'exploit serait de nature à inspirer l'équipe du héros. Ainsi les équipes ont remporté 14 de leurs 20 parties suivantes après qu'un joueur de leur formation ait frappé son 500e circuit en carrière.
-Le lecteur Andrew Giebel a remarqué que Barry Bonds n'a pas obtenu de buts sur balles dans un match cette saison que neuf fois et que les Giants de San Francisco ont conservé une fiche de 5-4 au cours de ces parties.
B.B. reçoit comme tout le monde sait, un nombre incroyable de passes gratuites. En fait, son ratio est de 106 buts sur balles pour 16 retraits au bâton. Il faut préciser que Bonds n'a été retiré plus d'une fois au bâton dans un match que lors d'une seule rencontre, contre les Astros de Houston et Roger Clemens.
Giebel a aussi constaté que les joueurs qui obtiennent plus de 100 buts sur balles par saison et qui sont retirés rarement sur trois prises, sont peu nombreux depuis 1900.
Elmer Valo 1952 16 101
Charlie Gehringer 1940 17 101
Johnny Pesky 1949 19 100
Arky Vaughan 1936 21 118
Arky Vaughan 1938 21 104
Charlie Gehringer 1938 21 112
Si vous êtes encore plus curieux, le moins de retraits sur des prises en une saison par un joueur ayant obtenu 150 buts sur balles est de 44, réalisé en 1946 par Ted Williams. Cette saison-là, il avait hérité de 156 buts sur balles.
En parlant de Barry Bonds, il domine les frappeurs de la Ligue nationale avec une moyenne de .353 mais il n'a frappé que onze doubles depuis le début de la saison 2004. Un fidèle lecteur, Zachary Kamin, a fait une recherche pour déterminer le plus petit total de doubles obtenus par un champion frappeur.
Il n'a pas été possible de déterminer cette statistique avec précision. Nous avons donc orienté la recherche pour le plus petit nombre de doubles pour les joueurs qui ont conservé une moyenne de .350, selon le Lee Sinins' Sabermetric Encyclopedia.
Lloyd Waner 1927 17 .355
Tony Gwynn 1984 21 .351
Jack Fournier 1925 21 .350
Norm Cash 1961 22 .361
Mickey Mantle 1956 22 .353
Eddie Collins 1923 22 .360
Pie Traynor 1930 22 .366
-Un lecteur, Steve Montgomery, se demandait s'il était arrivé souvent que des lanceurs Woody Williams et Glendon Rush soient utilisés comme frappeurs suppléants dans une même série comme ça s'est produit récemment entre les Cards de St-Louis et les Cubs de Chicago.
En fait, il voulait savoir à quand remontait une série où des lanceurs ont agi comme frappeur suppléant. On peut vous dire que Glendon Rusch était aussi impliqué dans cette partie.
Selon le Elias Sports Bureau, c'est arrivé lors de la série entre les Astros de Houston et les Brewers de Milwaukee du 17 au 20 avril 2003 alors que Wade Miller et Rusch ont été utilisés comme frappeurs suppléants.