Le Groupe Yvon Michel (GYM) et le champion du monde Jean Pascal négocient pour tenter de régler le différend financier qui les oppose. Cette mésentente retarde le début de la préparation du combat du 21 mai contre Bernard Hopkins.

L'écart était immense entre l'offre du promoteur et les attentes du champion pour son deuxième combat face à Hopkins. Selon différentes sources, GYM offrait à Pascal la même bourse qu'il a touchée lors du premier duel, soit 1,5 million $, alors que le Lavallois en aurait demandé le double.

Les deux partis n'ont jamais pu s'entendre. Pascal a ainsi refusé de signer le contrat pour le combat du 21 mai, ce qui a forcé la tenue d'un processus d'appel d'offres. Le clan Hopkins a ensuite remporté la mise, qui prévoit une bourse d'un peu plus d'un million $ à Pascal.

S'il ne veut pas perdre son titre des mi-lourds du WBC, Pascal doit absolument accepter la proposition. Depuis vendredi, Pascal et Yvon Michel négocient pour trouver un terrain d'entente pour bonifier la bourse.

« Selon moi, c'est qui va briser en premier », croit l'analyste de boxe Russ Anber. « C'est plus une négociation d'égo qu'une négociation entre hommes d'affaires. »

Les deux partis refusent de négocier sur la place publique. Toutefois, Michel a réitéré qu'il croit possible la présentation du combat revanche au Québec, même si la tâche sera compliquée.

Une chose demeure. Ce différend retarde le début du camp d'entraînement de Pascal qui devait s'amorcer la semaine prochaine en Floride.

Ce conflit est donc essentiellement à propos des considérations financières en vue du prochain combat. Michel écarte toutes les autres hypothèses conflictuelles entre Pascal et son équipe.

*D'après un reportage de Jean-Luc Legendre