(RDS.ca) - Alexei Kovalev était absent à l'entraînement du Canadien jeudi, lui qui a été victime d'un claquage lors du match de mercredi contre les Flyers.

Kovalev a été blessé lorsqu'il a encaissé une mise en échec en apparence anodine du défenseur Randy Jones en première période.

"Dans le feu de l'action, ma jambe ne me faisait pas trop mal, mais j'avais de la difficulté entre les périodes, relate Kovalev. J'ai été capable de jouer, je ne voulais pas laisser tomber mes coéquipiers, mais aujourd'hui c'est douloureux."

"Je ne pouvais pas patiner avec aisance ou effectuer certains mouvements, a-t-il souligné. Je me suis donc appliqué à préconiser un bon jeu de positionnement sur la glace. Je n'apprécie évidemment pas ce genre de style parce que je préfère contrôler la rondelle."

L'attaquant russe pourrait également prendre congé vendredi, mais il devrait être en uniforme pour le match inaugural du Canadien au Centre Bell, samedi contre les Sénateurs.

Par ailleurs, l'entraîneur Guy Carbonneau n'a pas confirmé l'identité du gardien qui sera devant le filet pour affronter les hommes de Bryan Murray en fin de semaine, mais il faut s'attendre à ce que Cristobal Huet dispute un premier match depuis celui contre les Sabres le 6 octobre.

Kovalev, le pilote

Kovalev a dû répondre à plusieurs questions quant à ses activités de pilote d'avion, dans la foulée de l'accident qui a coûté la vie mercredi au lanceur des Yankees de New York, Cory Lidle.

Sachant que personne n'est à l'abri d'une tragédie, il a tenu à se faire rassurant.

«J'ai obtenu ma license de pilote il y a neuf ans et j'ai à mon palmarès environ 1000 heures de vol, a-t-il révélé. J'ai piloté une quinzaine de modèles différents d'avions et d'hélicoptères.»

Propriétaire d'un Cessna 414 à deux moteurs, il s'assure de mettre à jour régulièrement ses connaissances en fréquentant des écoles de pilotage. Une seule fois en neuf ans, il a eu un moment de frayeur.

«Un pneu a éclaté à l'atterrissage, a-t-il relaté, et l'avion est devenu instable. Mais j'ai pu l'arrêter avant qu'il ne sorte de la piste. On doit réagir rapidement dans des circonstances semblables. Mon épouse était avec moi cette fois-là et elle n'a pas eu trop de temps de réaliser ce qui arrivait.»

Kovalev ne peut évidemment pas piloter des avions de ligne, mais il n'hésiterait pas à proposer son aide si jamais l'avion nolisé du Tricolore ou encore les pilotes éprouvaient des problèmes.

«Je pourrais prendre la relève», a-t-il conclu à la blague.

Ses coéquipiers ne souhaitent sans doute pas que ça arrive...