J'ai été assommé lorsque j'ai appris la nouvelle comme quoi Randy Cunneyworth était le nouvel entraîneur-chef des Bulldogs de Hamilton.

« Ça ne se peut pas, ça ne se peut pas » me suis dis-je avant de réaliser que c'était bien réel.

Cette embauche est un véritable pas en arrière pour toute l'organisation du Canadien. On revient 10 ans derrière, rien de moins!

Quand le Canadien avait engagé Don Lever pour piloter les Bulldogs, j'étais l'un des premiers à monter aux barricades pour décrier le fait que l'on ne préparait pas la relève chez les entraîneurs, et surtout, ceux qui proviennent du Québec

Randy Cunneyworth et Randy Ladouceur… ce n'était certainement le genre de nouvelle qui doit réjouir les jeunes entraîneurs qui aspirent à faire carrière dans les niveaux supérieurs.

Je peux comprendre que Cunneyworth a des affinités avec Jacques Martin et Pierre Gauthier puisqu'il a évolué sous leurs ordres à Ottawa, reste que j'ai bien du mal à comprendre cette décision du Canadien.

Nous sommes d'accord pour dire que Cunneyworth ne dirigera jamais le Canadien. Or, il me semble que l'embauche d'un entraîneur chez les mineures est là pour préparer la relève. Je suis triste pour des hommes comme Pascal Vincent et André Tourigny qui auraient pu faire le travail, mais je ne connais pas les critères d'embauche du Canadien.

Les espoirs tombent à néant. C'est un retour dans le temps pour le Canadien… et ce n'est pas pour le mieux. Et s'il vous plaît, ne me faites pas croire que ces gestes sont posés pour « préparer la relève »